Fan de la première heure de la voiture électrique, Herbert Diess s'est constitué une sorte d'image à la "cool", portée sur les technologies, les nouvelles mobilités et les véhicules à batteries. Et il n'hésite pas à se mettre en scène.
Billet d'humeur
Au pouvoir depuis 16 ans, la première ministre allemande quittera son poste à la fin du mois. Celle que les médias germaniques ont souvent surnommé "l'autokanzlerin" (la chancelière de l'automobile) a-t-elle réellement défendu les acquis et le futur de la première industrie allemande ? La réponse est plutôt normande, car si son bilan plaide pour elle en ce qui concerne les acquis, les constructeurs locaux lui reprochent de ne pas avoir su anticiper l'avenir.
Le géant Michael Lohscheller, qui a récemment quitté Opel, va prendre les commandes du jeune constructeur vietnamien Vinfast. L'objectif est notamment l'expansion en Europe mais aussi aux Etats-Unis.
Le nouveau chef des technos de Stellantis est passé par Amazon et Toyota.
Le patron de Renault Allemagne reste en Allemagne mais prend la direction d'un concurrent direct : Opel.
Le conseil de surveillance du groupe Volkswagen a finalement reconduit son PDG, après deux essais qui n'avaient pas abouti en 2020. Herbert Diess tiendra la barre d'un des plus gros groupes automobiles mondiaux jusqu'en 2025.
Fin d'année dernière, Ferrari se retrouve sans patron après la démission surprise de Louis Camilleri. Le cheval cabré a enfin un PDG en la personne de Benedetto Vigna, qui dirige actuellement une branche d'un grand fabricant de microprocesseurs.
L'ancien PDG du groupe Volkswagen, Martin Winterkorn, aurait conclu un accord avec son ancien employeur dans le cadre du scandale diesegalte. Son assurance verserait 10 millions d'euros de dédommagement.
Route de nuit
On célébrait cette semaine les quarante ans de l’accession de François Mitterrand à l’Elysée, et c’est l’occasion de se pencher sur Conduite à gauche, un ouvrage écrit par Pierre Tourlier, qui fut son chauffeur de 1974 à 1995.
Jusque là, l'ancien PDG du groupe Volkswagen, en place pendant le dieselgate, n'avait guère été inquiété. Désormais, son ancien employeur se retourne contre lui et demande la bagatelle d'un milliard d'euros de dommages et intérêts.
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