C'est décidément une période bien riche en rappels pour Fiat. Après les problèmes de tuyaux sur de nombreux modèles, après les soucis de jeunesse de la nouvelle 500, voici que c'est l'Idea qui doit retourner dans les ateliers pour pallier à
Toujours très recherchée en occasion, cette berline statutaire continue, malgré son âge, à se négocier cher. Auréolée d'un prestige certain et d'une réputation de solidité à toute épreuve, elle s'avère particulièrement onéreuse en diesel. Réelle compensation : elle offre une grande endurance mécanique. Mais les incidents, notamment électroniques, ne sont pas rares. Et certaines versions peuvent manquer de fiabilité.
Opel Agila
15
Sœur strictement jumelle de l'actuelle version de Suzuki Wagon R, cette petite Opel, la moins chère de la gamme, apparaît comme une urbaine pratique pour se déplacer et pour faire les courses. Sa carrosserie haute avec son hayon quasi vertical est son atout le plus visible… et quasiment le seul. Car pour le reste, elle relève d'une conception fortement dépassée, ce qui pénalise totalement son confort et condamne son conducteur à ne ressentir aucun plaisir à son volant. Mais elle n'est pas très chère, ni à l'achat, ni à l'usage. Par rapport à la Suzuki dont elle dérive étroitement, une seule différence : les moteurs à essence sont ici tous des Opel, depuis le début de carrière.
Cette deuxième génération du petit roadster Mazda a abandonné ses phares inclinables mais reste craquante à souhait. Bien que refondue techniquement, elle offre au regard une ligne qui l'apparente encore de près à sa célèbre devancière mais progresse, de fait, dans tous les domaines. Notamment le comportement routier, l'équipement, et la présentation intérieure. C'est souvent un bon achat, et, la plupart du temps, les modèles proposés à la vente ont peu roulé.
Mazda 6
48
Cette berline de ligne effilée a marqué un renouveau de la marque, après quelques lourdes années durant lesquelles toute inventivité semblait s'être absentée. Cette berline – également proposée en break – s'affirme par une personnalité esthétique propre et par le plaisir de conduite qu'elle distille à son conducteur. Cela ne se monnaye pas à de tarifs prohibitifs. Mais il faut dire que la finition intérieure ne donne pas une image très valorisante de la voiture.
Mazda 3
11
Après la berline "6", cette 5 portes de dimensions assez compactes marque le renouveau de Mazda, avec un style dynamique qui semble plaire. Elle sort en tout cas de l'anonymat dans lequel s'était cantonnée sa devancière, la dernière 323 issue d'une longue lignée. Au demeurant, ce n'est pas un produit 100% Mazda, puisqu'elle partage son soubassement technique avec Ford (Focus, C-Max) et Volvo (actuelles S 40 et V 50) ; et ses diesels sont issus d'une collaboration – fructueuse – avec Peugeot-Citroën et Ford. Voilà pour son identité mélangée. Au final, elle est bien plaisante et se présente sur le marché dans des fourchettes de prix très cohérentes par rapport à ses mérites.
Mazda 626
15
Cette berline, dernière représentante d'une très longue lignée chez Mazda, a longtemps incarné la solidité automobile. Elle n'était pas forcément passionnante à conduire, mais séduisait ses propriétaires sur la durée, en raison de la quasi-absence de soucis mécaniques et de l'endurance extrême de ses pièces d'usure. Hélas, avec cette ultime génération, le tableau s'est gâché : la voiture est restée peu intéressante à conduire, voire a régressé sur ce point, avec un manque de sex-appeal vraiment flagrant, et sa qualité générale a marqué un net recul, comme le montre de façon évidente sa finition intérieure, très largement économique.
Cette petite 3 portes n'offre pas le caractère astucieux et ludique d'une Renault Twingo et son profil bien sage correspond à son caractère : c'est une voiture très convenable, qui ne se pose pas en inventeuse particulière mais propose des qualités classiques qui rendent son usage au quotidien fort agréable. Il faut tout de même préciser d'emblée les choses : si les deux occupants de devant sont bien installés, ceux de l'arrière n'ont droit qu'à un espace tout à fait réduit ; et le coffre s'apparente plus à une – grosse – boîte à gants qu'à une soute à bagages. Mais, prise telle qu'elle est – petite urbaine, première voiture pour un(e) jeune ou modèle économique pour couple sans enfant – elle peut très bien faire l'affaire.
Cette toute petite Volkswagen qui n'aura pas eu de descendante directe garde pour elle un minois bien sympathique et une physionomie guillerette qui, à défaut de passionner les foules, la rendent tout de même très agréable à contempler. Mécaniquement, elle n'est rien de plus qu'une Seat Arosa – elle aussi laissée sans descendance – recarrossée, et encore seule la partie antérieure et le hayon sont différent. A bord, elle présente une planche de bord également spécifique. Elle est une alternative à la Renault Twingo mais, au contraire de sa concurrente française, elle ne bénéficie pas d'une conception audacieuse qui permette d'optimiser le volume habitable ou de moduler l'espace dévolu aux passagers et aux bagages. Cette petite allemande bien sympathique se présente donc comme une voiture très classique dans sa définition, et habitable surtout pour deux. Pas plus !
Rover 75
85
Cette très belle berline, également déclinée en break, dégage un charme indéniable, avec ses lignes délicieusement inspirées des canons esthétiques classiques typiquement britanniques. Mais là ne s'arrêtent pas ses mérites : conçue entièrement sous la direction de BMW, alors propriétaire de la marque Rover, elle bénéficie d'une conception rigoureuse qui rend son utilisation très agréable et sa fiabilité plutôt avantageuse. Cela n'a plus rien à voir à certains errements rencontrés couramment sur de précédents modèles anglais. Certes, la marque n'existe plus aujourd'hui, mais les anciens représentants Rover assurent l'entretien et la fourniture de pièces détachées pour quelques années encore. Ce qui rend l'achat finalement peu hasardeux. Et c'est tant mieux !
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