Ce n'est rien de dire que ce début de saison a été mise en coupe réglée par un Marc Marquez triomphant. Quatre victoires et quatre courses après quatre poles possibles, on ne peut tout simplement pas faire mieux. Une domination qui risque de devenir la routine.
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Coup dur pour Julien Toniutti qui, dimanche dernier, a joué son va-tout pour la victoire de ce premier Tunisian Moto Tour (TMT). Toniutti pouvait encore « faire le freinage » à Lagut à la veille de l'arrivée du premier millésime du TMT.
Sorties de l'Argentine avec un podium, les troupes Ducati appréhendaient cette échéance de Jerez. Un tracé sélectif qui n'a jamais été indulgent avec la Desmosedici. Une crainte justifiée puisque tant les pilotes Pramac que le renfort Pirro n'ont pas vu le jour durant ce Grand Prix d'Espagne.
Ce n'est pas cette fois un doublé qu'a fêté le HRC à Jerez. Contrairement à l'Argentine, une Yamaha s'est intercalée ente les deux Honda dont l'ordre est néanmoins immuable. Marc Marquez est devant et Dani Pedrosa plus ou moins loin derrière. Le scénario de la course est aussi connue.
C'est une ambiance pour le moins contrastée qui régnait dans le box Yamaha au moment de faire le bilan du Grand Prix d'Espagne. D'un côté, il y avait un Jorge Lorenzo qui n'avait franchement pas à cœur à fêter son 27ème anniversaire et aux commentaires aux airs d'épitaphe de sa saison 2014. Déjà.
Il est parti devant et ils ne l'ont plus jamais revu. Enfin, si, juste un peu dans le premier tour. Mais une fois en tête, il a pris la poudre d'escampette. Celui-là est un Marc Marquez qui, avec méthode, application et panache commence à faire passer les héros d'hier pour de gentils amateurs.
Le Tunisian Moto Tour premier du nom écrit son histoire. Avec lui ses vainqueurs et le premier d'entre eux : Sébastien Lagut qui empoche la première étape de ce TMT. Le pilote Yamaha a placé sa 450 YZF (catégorie Sport) en tête lors de la première spéciale sur le circuit du Belvédère devant le champion de France en titre des rallyes routiers, Julien Toniutti, lui aussi sur une YZF quatre et demi.
Voilà, c'est fini ! Ou presque. Car ce ne sera vraiment terminé qu'à la fin de l'année 2015. Mais la marche vers la sortie a commencé. Comme en Formule 1, Bridgestone a décidé de quitter son statut de manufacturier unique dans le monde des Grands Prix.
Marc Marquez a bel et bien l'intention de dignement fêter son centième Grand Prix. D'ailleurs qui pouvait en douter ? Sans doute pas un Jorge Lorenzo dont la 200ème course à ce niveau semble anodine tant les performances de son jeune compatriote subjuguent.
L'un a 21 ans et 76 jours et l'autre 27 ans. Entre Marc Marquez et Jorge Lorenzo, il y a aussi 100 Grands Prix d'écart. Un chiffre symbolique qui est le nombre d'épreuves disputées par le champion du monde en titre alors que l'officiel Yamaha déjà deux fois titré avec son employeur en compte le double.