C'est un petit coup de tonnerre dans un marché des transferts du Superbike qui en a fini avec sa saison 2012. Quelques beaux postes restent encore à pourvoir, et pas n'importe où puisque l'on parle de Ducati et d'Aprilia. D'aucuns disent que les reconductions de Max Biaggi à Noale et de Carlos Checa à Borgo Panigale ne sont qu'une question de temps.
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Si les décideurs du Moto GP n'arrivent pas encore à convaincre les constructeurs, à commencer dit-on par Honda, des bienfaits de la centrale électronique unique, force est de constater que par petites touches, ils essaient de contourner l'obstacle pour arriver tout de même à leurs fins.
La durée n'est pas anodine et elle est comme un gage de pérennité et un signe d'apaisement. Dans une période économique incertaine où l'on prolonge rarement au-delà des deux prochains exercices, avec la certitude qu'au-delà des apparences, c'est surtout un accord de principe qui est d'abord matérialisé, le Japon a fait fort en s'assurant de son Grand Prix jusqu'en 2018.
Ce n'est pas encore cette année que Bouan lâchera sa couronne. Si la concurrence a fait rage durant l'ensemble des étapes du Moto Tour, nul n'a réussi à déloger le pilote Holiday Inn de sa place de vainqueur incontesté, même s'il a concédé lors de ce millésime plusieurs victoires d'étapes à Mathieu Gines et Julien Toniutti.
Pour peu, la chose serait passée inaperçue. Mais la commission des Grands Prix a décidé, au Japon, de changer fondamentalement le programme de ses manifestation en Moto GP, en adoptant une nouvelle formule des qualifications qui est moins anodine qu'il n'y paraît.
C'est par 5 tours du circuit d'Alès que débute l'avant-dernière épreuve du “Dark Dog Moto Tour 2012. A ce jeu Mathieu Gines s'impose avec 0,34 seconde d'avance sur Denis Bouan, tandis qu'Olivier Four termine troisième. A plus de 15 secondes, Julien Toniutti est contraint de céder sa deuxième place au général à Mathieu Gines.
Les choses peuvent décidément évoluer très vitre en Moto 3. Ainsi, son Grand Prix du Japon se résumait, jusqu'à deux tours du but, à des échanges polis sur la piste sur fond de stratégie mathématique entre des protagonistes dont trois nourrissaient des espoirs de sacre suprême.
Marc Marquez n'est décidément pas du genre à laisser indifférent. Impitoyable jusqu'au-delà de la limite avec ses collègues sur la piste, donnant l'impression d'évoluer dans une bulle protégée, il n'hésite pas, le moment du Grand Prix venu, à livrer une prestation proche de la démonstration.
Depuis huit Grands Prix, force est de constater que Dani Pedrosa fait le spectacle et soigne ses statistiques alors que Jorge Lorenzo, en spectateur privilégié gère son championnat. Au Grand Prix du Japon, il n'en a pas été autrement où, après une escarmouche au départ et l'illusion d'un débat équilibré, le pilote du HRC a haussé le ton pour une démonstration synonyme de cinquième victoire de la saison.
A l'occasion du titre de champion du monde Superbike 2012 acquis la semaine dernière par Max Biaggi, son pilote légendaire, Suomy a décidé de sortir un casque replica à ce titre. Sur la base d'un Suomy Vandal, ce casque a été dessiné par le designer du constructeur, Bargy.