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C'est en leader incontestable du classement général provisoire, suite à ses bonnes performances sur le circuit de Pau lors de la première confrontation, que Julien Thielin aborde ce deuxième rendez-vous des WERC sur le tracé de Lédenon.

A trois jours de l'ouverture du championnat de France de supermotard, les motos de course de Sylvain Bidart et de Fred Guérin ainsi qu'une Honda CRF 450 cross, une Honda CRF 250 cross et une Suzuki 85 cc ont été volées la nuit dernière au domicile du champion en titre catégorie 250 cc.

Arrivé en leader du classement provisoire après ces deux victoires à Pau, Laurent Derine, au guidon de sa Yamaha R1, confirme sa bonne forme en s'adjugeant le meilleur temps des essais dès la première séance. Il devance l'infatigable Bruno Le Bihan qui court uniquement pour le plaisir compte tenu de son palmarès.

C'est officiel, il faudra se passer de Dani Pedrosa, ce week-end, du côté de Silverstone. L'Espagnol a en effet annoncé son nouveau forfait, après celui du Grand Prix de Catalogne disputée seulement dimanche dernier.

Nous allons revenir sur le GP de France de St Jean d'Angély, mais avant parlons de Sébastien Pourcel. Il y a un peu plus de 2 mois, fin mars en Angleterre, Sébastien était victime d'une nouvelle chute au guidon de sa Kawasaki avec de graves conséquences, fracture de la 6ème dorsale avec un tassement et de nouveau une saison terminée.

La course de Moto 2 en Catalogne n'a pas failli à la dure réputation de ce peloton compact de quarante pilotes dont il arrive que vingt six d'entre eux se tiennent dans la même seconde. Des chutes il y en a eu, et des accrochages aussi, dont celui de Lüthi avec Takahashi dont est sorti miraculeusement indemne un Bradley Smith qui a poursuivi sa route.

Quatre abandons en cinq courses où il n'est pas très difficile de récolter des points puisqu'il suffit de se trainer jusqu'au drapeau à damiers, voilà le terrible bilan d'un Randy De Puniet qui connait une véritable série noire. Comme si cela ne lui suffisait pas de se retrouver avec une Ducati GP11 versatile, les faits de course se retournent contre lui.

Le contraste est saisissant. Certes, une blessure ressemble rarement à une autre, même si elle se loge au même endroit. Mais tout de même. D'un côté nous avons un Colin Edwards qui demande à reprendre le guidon tout juste après avoir été opéré de la clavicule droite.

Colin Edwards est un cas dans le monde des Grands Prix. Semblant comme détaché de tout ce qui l'entoure et se prenant rarement la tête par ce qui lui arrive, le Texan est comme un point de fixation autour duquel les polémiques, les caprices et autres crises de nerfs en vogue dans le paddock tourneraient de manière futile.

Si Marco Simoncelli aura été le paria d'un Grand Prix de Catalogne qui sera entré dans l'histoire comme le premier à connaître des menaces de mort contre l'un de ses pilotes, Johann Zarco aura été la victime expiatoire de la mauvaise foi et de l'esprit de combine tout comme le symbole de la lâcheté, autant de postures qui font hélas florès dans le paddock de la Dorna depuis l'entame de cette saison.