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La dernière marche du podium et un septième rang auront donc été la récolte d'une équipe Ten Kate à Monza qui compte sur deux Français pour défendre ses intérêts.
La dernière marche du podium et un septième rang auront donc été la récolte d'une équipe Ten Kate à Monza qui compte sur deux Français pour défendre ses intérêts.
En 600 Supersport, on retrouve à la fin des séances d'essais, Julien Enjolras au guidon de sa Triumph, le seul sous la barre des 1'31, suivi d'Echard, Mahias, Gines et Four. Entre Echard 2ème et Masbou 15ème, une petite seconde c'est dire des temps très serrés.
La marche triomphale Aprilia annoncée s'est transformée en parade Yamaha qui a tout raflé ce week-end à Monza, sauf le Superstock 1 000 laissé à l'appétit de BMW. Un Doublé en Superbike avec deux victoires en deux manches, un doublé dans la course Supersport et la consécration d'un Romain Lanusse en Stock 600, les trois diapasons ont donné le ton en Italie.
A Nogaro ce week-end, dès les essais samedi en Superbike, les deux pilotes BMW, Sébastien Gimbert et Erwan Nigon prennent les meilleurs temps, de peu sur Julien Da Costa et David Muscat. En fin de journée sur la grille, c'est Gimbert qui se place en pole pour dimanche aux cotés de Nigon, Leblanc et Muscat, toujours un peu les mêmes.
Critiqué pour sa rugosité sur la piste par certains de ses collègues, soutenu par un autre qui regrette le temps où les pilotes étaient selon ses dires plus sévèrement burnés, Marco Simoncelli s'est immergé ce week-end à Monza dans le bain d'un Superbike dont la virilité fait partie intégrante de sa réputation.
Il n'y a pas que Max Biaggi qui a fait connaissance ce week-end avec les subtilités du règlement du Superbike. En Supersport, c'est un autre Italien qui n'est pas passé sous ses fourches caudines, en l'occurrence un Luca Scassa qui risque de s'en vouloir longtemps d'être aussi étourdi.
Lorsque l'on associe règlement sur la piste et Max Biaggi, on obtient instantanément un précipité instable. Les choses ont commencé à se gâter dès 1998 avec un Grand Prix à Barcelone marqué par une superbe ignorance d'un drapeau noir. Récemment, Donington a été le théâtre d'une pénalité non respectée après un départ anticipé lors de la seconde manche.
C'est une véritable broncha qu'a réservé le public de Monza au podium de la seconde manche Superbike. Une course remportée par un Laverty étincelant et une cérémonie composée d'un Melandri un peu contrit mais assurant un doublé Yamaha accompagné d'un Fabrizio épanoui de se retrouver à pareille fête.
Si Monza a été le moment de gloire pour un drapeau tricolore fait de vert, de rouge et de blanc, ce n'est pas dans l'ordre italien qu'il a été célébré mais plutôt suivant la disposition irlandaise.
Il n'y aura décidément rien eu à faire en Supersport contre un Chaz Davies dominateur de bout en bout ce week-end sur le tracé de Monza. Le Britannique y a tout raflé, y compris la victoire avec qui plus est une certaine facilité devant un Luca Scassa impuissant qui assure néanmoins le doublé Yamaha.
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