Tesla chercherait-il à instaurer l’omerta autour d’un problème de suspensions affectant ses véhicules ? C’est la question qui est à présent poser aux États-Unis et avec d’autant plus d’insistance que la redoutable agence américaine de sécurité routière (NHTSA) s’interroge sur l’existence révélée d’un accord de confidentialité que le constructeur propose à son client touché par un souci de suspensions.
C’est une affaire judiciaire qui fait froid dans le dos. Et qui interroge à nouveau sur les coulisses de l’automobile, celles qui concernent le marché de l’occasion et le métier d’expert. Mis en cause pour des faits d’homicide involontaire, après un accident mortel, un automobiliste s’est vu mis hors de cause. L'enquête avait démontré que le mis en cause avait été victime d'une escroquerie montée par des experts automobiles de mèche avec des garagistes véreux.
L’affaire avait été révélée l'été dernier et elle avait fait mal à la réputation du métier d’expert. Une procédure ouverte pour des faits d'escroquerie aux expertises, qui a recensé 5 014 véhicules d'occasion gravement accidentés remis en circulation après des réparations douteuses, à l'insu de leurs propriétaires. Ces derniers, piégés, en sont pour leurs frais au sens propre comme au figuré, et sont pistés par les autorités. Ces dernières passent aujourd’hui la vitesse supérieure.
Une réforme absurde qui fait s'effondrer le taux de réussite à l'examen du code, une auto-école qui achetait de faux permis à des fonctionnaires corrompus et maintenant le bouquet : l'instauration d'une simple contravention pour conduite sans permis. Le carton rose est malade. Faut-il le soigner ou l'achever ?
C’est un constat qui interpelle. En France, 11 216 accidents corporels ont impliqué un piéton en 2014, soit 19 % de l’ensemble des accidents. Est-ce à dire que les automobilistes les considèrent comme quantité négligeable ? Pas sûr. L’indicateur révèle aussi une évolution sociale que l’on n’attendait pas dans la statistique éclairant sur l’accidentologie : abuser du téléphone portable peut gravement nuire à la santé.
C'est une grande nouveauté à venir pour les crash-tests aux Etats-Unis : la présence de mannequin à l'avant mais aussi à l'arrière. La démocratisation du covoiturage et des services à la mobilité comme Uber a incité la NHTSA, autorité américaine gérant ces crash-tests, de se pencher sur la sécurité pour les passagers arrière. On aurait presque envie de dire qu'il était temps.
Non, ce que vous avez sous les yeux n'est pas une photo d'un crash-test d'une muscle car de la fin des années 60, mais bien d'une auto de 2016. Il s'agit de la Dodge Challenger, qui affiche de très mauvais résultats, tandis que les Ford Mustang et Chevrolet Camaro font à peine mieux. La sécurité des sportives américaines a progressé mais il reste encore des efforts à faire. Heureusement, nous sommes loin des dégâts provoqués sur les autos de l'époque... Petit retour sur ce bout d'histoire.
Scandale des 5 000 véhicules dangereux : l'État bloque les cartes grises des autos non expertisées !
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Aux dires d'Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, les propriétaires qui n'ont toujours pas fait expertiser leur véhicule soupçonné d'être toujours dangereux vont voir leur carte grise bloquée en préfectures, dès cette fin de semaine. Du coup, ils n'auront plus le droit de circuler avec. C'est en tout cas ce qu'a répondu Emmanuel Barbe à Caradisiac lors de la présentation du bilan routier 2015, mercredi.
L'affaire est troublante. Ce n'est pas la première fois que les radars automatiques sont pris en faute : des voiturettes, des tracteurs pris à des vitesses impossibles, ça s'est déjà vu. Sauf qu'il ne s'agit là aucunement d'une erreur isolée : la cabine d'Ambérieu-en-Bugey (01) flashe à tort depuis au moins 2011. Et l'État est au courant depuis au moins 2013 ! Malgré tout, les PV continuent d'être dressés et envoyés. Comment est-ce possible ? Quel est le problème avec ce radar fixe ? Est-il le seul concerné ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponse.
Après le tollé provoqué par l’initiative l’an dernier, on croyait l’affaire enterrée. Mais pas du tout. Les députés l’ont remise au goût du jour ce qui risque d’être peu au goût des associations luttant contre la violence routière. De quoi s’agit-il ? Du principe d'amendes forfaitaires pour sanctionner les délits de conduite sans permis et de conduite sans assurance. Qui vient d’être remis sous la lumière des projecteurs par la représentation nationale.
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