Il a été élevé au nom d'une concurrence entre manufacturiers au sein de la même équipe et il a été prolongé selon la volonté d'un Valentino Rossi qui espérait, avec lui, étouffer son encombrant équipier Jorge Lorenzo. Avec le succès que l'on sait.

Renard en Estonie, ce n'est pas un nuisible à queue fourrée, comme on peut l'imaginer dans nos contrées. C'est plutôt le souvenir d'un constructeur de motos, apparu en 1938, et que les remous de l'Histoire ont englouti. Mais son souvenir est néanmoins resté vivace au point qu'en 2008, certains investisseurs ont décidé de le remettre au goût du jour.

Kawasaki promet que son nouveau Ninja va la mettre au pas, mais en attendant, cette S 1000RR tient le haut du pavé dans le landerneau des sportives. Un missile qui a sérieusement toiletté l'image d'un constructeur allemand pour le coup moins rigide, même si avec son prochain K 1600, il rassure ses inconditionnels de la première heure qu'il n'a pas perdu de vue ses fondamentaux.

Jorge Lorenzo a annexé quelques circuits en plantant fièrement son drapeau après en avoir conquis le Grand Prix, mais jamais, jusque là, il n'aurait pensé qu'il marquerait un jour de son empreinte le ciel. Et pourtant, c'est ce que son investisseur personnel Air Europa lui a offert, en décorant un de ses Boeing 737 à sa seule gloire.

Au début il s'est fait tirer l'oreille puis il a fini par la tendre pour écouter son champion Valentino Rossi. Un Vale qui a su le convaincre puisque Jeremy Burgess est arrivé au bout de sa réflexion pour mieux avouer qu'il suivra le « Doctor » chez Ducati: « Ce sera un grand défi après avoir travaillé pendant trente et un ans avec les marques japonaises » annonce ainsi l'Australien au moment de quitter une usine Yamaha qu'il avait rejoint en déménageant de chez Honda.

Pour peu, on finirait par croire que Cal Crutchlow et Ben Spies ont des destinées croisées. Le premier cité, ci-devant Champion du Monde Supersport, a remplacé le second au sein du team Superbike Yamaha, et voilà qu'après une saison en mondial, mais sans le titre néanmoins, il va à nouveau marcher sur ses traces, cette fois en Moto GP, en prenant sa place dans la structure Tech3.

A la fin de ce mois d'octobre, le Moto GP va retrouver l'Europe pour y vive l'épilogue de sa saison, mais pour autant, il n'est pas certain qu'il sera au complet pour clôturer l'exercice.

Qu'on se le dise, la côte de popularité de Scott Redding est en pleine ascension. Ses derniers résultats en Moto 2, mais aussi son passeport britannique, ne sont pas pour rien dans cette sympathique inflation dans le paddock d'une Dorna qui verrait d'un bon oeil sa promotion au sein de la catégorie reine.

Honda a décidé d'entretenir le suspens sur un modèle qu'il refuse de baptiser trail, mais s'obstine à qualifier de Crossover. Tout ça parce qu'il proposerait la facilité et la vélocité d'un roadster tout en garantissant la polyvalence dudit trail.

Ce n'est pas forcément vers la solution la plus simple que l'on s'orienterait pour régler les cas de Randy De Puniet et de Toni Elias en Moto GP. On sait que pour maintenir son plateau à flot, soit avec un minimum de dix sept pilotes, la Dorna a décidé de mettre la main à la poche.