Si la première séance d'essai libre avait été correcte, la seconde de ce Grand Prix du Japon a été un véritable calvaire. Un moteur cassé, des pneus à l'agonie et un quatorzième chrono au final. Rossi a été le seul parmi quatre autres pilotes à n'avoir pas pu améliorer ses temps du matin.
André Lecondé
Lui écrireOn avait cru comprendre que régler ses comptes sur la piste avec force gestes et autres simulations de coups de bottes était particulièrement répréhensible. Se laisser ainsi aller était synonyme de réprimandes et d'amendes délestant de quelques milliers de dollars la bourse du coupable.
Les KTM aiment le tracé de Motegi. Aoyama y a remporté les deux dernières éditions japonaises de la catégorie 250 et il pensait bien commencer favorablement son week end en signant la pole provisoire lors de la première qualif. Au lieu de ça, il a subi l'affront d'être dominé par son Finlandais d'équipier Kallio.
On n'arrête plus Pasini dès qu'une séance de qualification est en cours. L'Italien a de nouveau montré sa vélocité sur le tracé de Motegi, plaçant son Aprilia devant la machine sœur de Talmacsi. Un Hongrois qui, de nouveau, est plus rapide à se mettre en jambe que son grand et unique rival au championnat Hector Faubel.
Meilleur temps lors de la première séance, rebelote dans la seconde et un nouveau contrat HRC en poche, il n'y a peut être finalement que le coche manqué avec Bridgestone qui serait susceptible de gâcher la belle journée de Dani Pedrosa.
La satisfaction du HRC ne pourra pas être totale à la fin de la première journée du Grand Prix du Japon. Sur ses terres, le premier constructeur mondial avait l'intention d'annoncer ses plans pour l'avenir en matière de pilotes et de partenaires techniques. Au bilan, Honda n'aura réussi que la moitié de ses objectifs.
Première séance d'essai libre du Moto GP à Motegi et un meilleur temps pour Dani Pedrosa et sa RC212V. Une prestation qui, si elle reste assez peu significative sur les forces en présence à ce stade du meeting, relève de l'enjeu politique pour un premier constructeur mondial qui, sur ses terres, va annoncer la reconduction du contrat de l'Espagnol.
Le marché du Supersport est toujours en ébullition et il semblerait bien qu'au sein des équipes qui comptent dans le paddock, la chasse à Lagrive soit ouverte. A croire que beaucoup sont candidats pour le mettre en cage.
Sans proposition en Moto GP et franchement pas motivé par un Superbike qui, de toute façon a déjà vu ses meilleurs guidons attribués, Alex Barros se prépare à assumer la seule opportunité qui lui reste : la retraite. Le vétéran des Grands Prix ne s'en cache d'ailleurs pas : « Ce n'est pas encore définitif, mais cette fin de saison pourrait bien être synonyme de retraite.
Davide Brivio avait réglé ça avec Lorenzo et son manager, mais il avait oublié peut être l'essentiel : Aprilia. Soit ni plus ni moins que l'actuel employeur du pilote espagnol. Une belle bévue ! La firme de Noale s'en est justement offusquée et a fait les recommandations nécessaires pour que le test de Motegi sur une M.