Le sauvetage de Lorenzo par la direction de course alors que pour les raisons que l'on sait, il n'était pas qualifié, suscite une polémique dans le paddock du quart de litre. Et pas seulement du côté de l'adversaire déclaré dans la course au titre, Dovizioso et Honda, mais aussi au sein même du clan Aprilia.
André Lecondé
Lui écrire« En partant de si loin, je vais montrer ce que je vaux ». Voilà quel était le sentiment de Jorge Lorenzo après sa qualification désastreuse, samedi. Une qualification qui réglementairement ne lui aurait pas permis de prendre la course ce Dimanche, son chrono n'entrant pas dans la fourchette des 107%, sésame pour prendre place sur une grille de départ.
Si l'on s'en était tenu à la règle qui veut que le pilote qui ne fait pas un chrono qualif d'une valeur au moins 107% équivalente à celle de la pole soit éliminé, le départ de la 250, demain, pour le Grand Prix d'Italie au Mugello aurait compté un effectif de dix neuf bonhommes.
Après un début de saison extrêmement décevant pendant que son équipier, Casey Stoner, remportait trois des cinq Grand Prix disputés, pour mieux s'installer aux commandes du Championnat du Monde, Loris Capirossi a appelé à l'aide un team Ducati à qui il a tant donné.
Au retour des box du team Kawasaki, les impressions d'Olivier Jacque différaient totalement de ceux de son voisin de pallier : " Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu une séance de qualifications aussi excitante. Notre stratégie a bien marché et j'ai obtenu mon meilleur résultat de qualifications en Moto GP.
Septième sur la grille d'un Grand Prix qu'il aborde physiquement diminué, Randy De Puniet n'avait pas de quoi se mettre la tête dans le sable en rentrant au box des verts. Sur le sec, son épaule douloureuse ne lui aurait sans doute pas autorisée ne serait-ce que la douzième place au vu des performances affichées pendant les essais libres accomplis dans ces conditions.
Voilà une qualification 250 dont on devrait entendre parler pendant longtemps. Il ne fallait en effet pas louper son créneau pour aller sur une piste séchante après la démonstration des Moto GP. Un créneau ténu puisque en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la pluie est revenue faire son show et détremper le tracé pour le compte.
Lors du rendez vous de Silverstone du Superbike, nous titrions la semaine dernière que les « Aussies » aimaient la pluie. Il faut bien se rendre à l'évidence que ces pilotes venus des antipodes ont un truc sur les surfaces glissantes, puisque après une qualif du Moto GP bien arrosée, c'est de nouveau un duo de kangourou que l'on retrouve aux avant postes.
Une pluie diluvienne s'est abattue, comme hier, sur le tracé du Mugello. Les qualifications de la 125 s'en sont donc ressenties, et finalement, les chronos de Vendredi ont fait référence. Car la piste était encore plus lente que la veille, c'est dire les conditions qu'ont dû affronter les pilotes.
Il n'y a pas qu'Aspar Martinez qui envisage d'évoluer dans la catégorie supérieure du monde des Grand Prix. Il y aussi le team qui fait courir Dovizioso et qui est financièrement soutenu par un magnat des travaux publics : Giovanni Torri.