En cette fin d'année 2006, quid du blason Voxan, l'irréductible usine gauloise qui ne se résout pas à enterrer l'idée d'une moto française pourtant si difficile à préserver ?
André Lecondé
Lui écrirePuisque le lancement de la prochaine saison du Moto GP au Qatar est malheureusement encore trop lointain, il faut prendre son mal en patience. Pour ce faire, voici un illustré exhaustif de l'année 2006. Un tout en images du dernier récital des 990 cc et du premier titre d'un Hayden opiniâtre qui a fait chuter, au propre comme au figuré, l'icône de la catégorie.
Serait-ce l'éveil de l'Amérique au Moto GP ? Hayden, avec son titre mondial fraîchement acquis, jouerait-il le Prince Charmant éveillant la Belle aux subtilités de la discipline voulue reine de la vitesse, dans un environnement jusque là plutôt acquis à la cause du Superbike ?
Le Moto GP Academy a défini ses effectifs, après une impitoyable sélection de quelques 165 louveteaux affamés triés sur le volet par Alberto Puig et Harald Bartol. 23 espoirs de 13 à 16 ans, s'étriperont donc sur leur KTM aux couleurs de Red Bull dans ce qui est aussi appelé la « Red Bull Rookies Cup ».
Les plans de KTM pour l'exercice 2007 en Grand Prix 125 ont sérieusement été ébranlés lorsque Julian Simon a cédé aux sirènes d'Alberto Puig pour s'en aller fuir vers le quart de litre avec Honda.
Sete Gibernau ne sera donc plus du paysage du Moto GP en 2007. L'ibère a choisi de décrocher, de prendre sa retraite après deux saisons difficiles où il s'est vu décliner. Sa dernière campagne aura été la plus douloureuse, puisqu'au manque de vélocité et de constance se sont ajoutées les blessures.
Le roadster de Birmingham a déjà de quoi faire tourner les têtes. Un caractère bien trempé, un physique racé et courtaud, le Speed Triple a ses adeptes, parce qu'il a la personnalité qui fait un genre à lui tout seul. Un fleuron du blason Triumph.
Membre de la nébuleuse Piaggio, Derbi a trouvé la recette pour aller prospecter le client. Soit aller le traquer dés son plus jeune âge ! Avec ses mini motos « Dirt Boy » et « Dirt Kid », le nom à l'historique espagnol propose aux heureux bambins de quoi de faire une idée des joies du vrai deux roues.
Les protagonistes ont beau dire que tout s'est passé d'un commun accord et qu'il y aura encore du soutien dans le milieu pour un talent qui le mérite, il est toujours triste de voir une filière disparaître.
La nouvelle nous vient du Brésil et de son blason « Obvio ! » qui s'est acoquiné avec les sorciers de Lotus pour travailler sur ce projet de petite sportive propre sur elle. Taille minimale, poids minimum et motorisation conjuguant le mode