Voilà les couleurs qui devraient égayer la bombe de Borgo Panigale, choisies d'un commun accord avec les « ducatistes » qui se sont prononcés sur le DesmoBlog. La Tricolore sera en rouge, blanc et vert, soit les tons du drapeau national transalpin, la « S » apparaîtra soit en rouge, soit en noir avec le cadre rouge, tandis que la 1 098 sera livrée soit en rouge, soit en jaune.
André Lecondé
Lui écrireValentino Rossi engrangerait ainsi dans sa besace quelques 23 millions d'Euros à l'année, du moins c'est ce que certains affirment Outre Rhin. Dans l'absolu, ça fait pas mal, surtout lorsque l'on sait que des Hayden, Capirossi ou Pedrosa tournent autour des 3 à 5 millions d'Euros annuels.
Pour ces deux là, Noël était arrivé bien avant l'heure. Mais il n'y a qu'à regarder leurs yeux écarquillés avides de surprises pour faire le parallèle avec le récent vécu de cette traditionnelle veillée à peine terminée.
Par nos temps obnubilés par la recherche de la sécurité à tous prix, du zéro risque absolu, qu'un infantilisant principe de précaution pousse jusqu'au paroxysme, ces images étonnent, effraient ou rassurent, selon que l'on s'attache à accepter la réalité statistique de la démarche citée ou que l'on soit un irréductible du libre arbitre.
La saison 2007 de 250 se présente de nouveau comme un assaut contre la forteresse italienne composée de bataillons d'Aprilia et d'un commando Gilera. Pour ce faire, deux blasons s'évertueront à contrer un Jorge Lorenzo plus que jamais déterminé à doubler la mise d'un titre acquis en 2006 : Honda, mais aussi, et peut être même surtout, KTM.
L'Italie aime la moto, suit le Moto GP, et l'Espagne n'est pas en reste. Un pilote en lice pour le titre suprême avec Pedrosa, deux Champions du Monde dans les deux catégories inférieurs, avec Lorenzo et Bautista, une ferveur qui se vérifie dans les gradins à chaque fois qu'une manche s'y déroule, c'est, ici, à peine croyable, et pourtant, ça se passe bien près de chez vous.
La vie d'un pilote moto de haut niveau est jalonnée de risques. Même lorsque la saison est finie, il y a toujours de quoi se faire mal. La preuve, avec Andréa Dovizioso. L'Italien, vice champion du monde cette saison, est le porte drapeau du premier constructeur mondial dans la catégorie de quart de litre.
Fredy Mauerhofer a une idée en tête, celle de la moto universelle, capable de se plier à toutes les volontés de son pilote. Pour le cas qui nous concerne, il devra limiter ses pulsions à deux domaines, celui de « cruising » et celui du sport. Avec une bonne dose d'ouverture d'esprit pour ce qui est du design.
Les guenilles meurtries de la défaite de Valence synonymes de dépouilles opimes d'un titre perdu par Valentino Rossi au profit de son rival Nicky Hayden, avaient été mises aux enchères pour une œuvre de bienfaisance. En l'occurrence, le bénéfice de cette vente était destiné au financement nécessaire à la rénovation d'un centre pour enfants malades.
Preuve supplémentaire de l'engouement du Moto GP de l'autre côté des Alpes, ce mini ordinateur pour les plus jeunes des bambins, aux couleurs vives de la discipline. De 5 à 10 ans, de quoi s'imprégner de ce logo asymptote d'une image subliminale qui saura se décliner en intérêt économique et sportif une fois l'adolescence atteinte.