L’intention affichée au plus haut sommet de l’État de confier les opérations de contrôles de vitesse des automobilistes à des sociétés privées suscite bien des interrogations. Et d’abord auprès de ceux qui sont en première ligne, sur le terrain, et qui vivent au quotidien des contrôles. Des policiers aux gendarmes en passant par l’Organisation des Transporteurs Routiers Européens, beaucoup ne cachent pas leur scepticisme sur la démarche.
André Lecondé
Lui écrireL’idée d’un quota imposé, dès l’an prochain, aux constructeurs automobiles, pour compter dans leur gamme des voitures considérées comme propres, n’était qu’un début. Car la Chine s’est bel et bien lancée dans la longue marche vers le véhicule électrique. Le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information (MIIT) vient ainsi d’annoncer son intention de travailler à un calendrier "pour une interdiction" de la production et de la vente de voitures à carburants fossiles.
Andrea Dovizioso repart de Misano avec un sourire timide. Certes troisième d’un Grand Prix de San Marin qui conforme sons statut de prétendant au titre mondial, il laisse cependant Márquez le rejoindre grâce à sa victoire sur un Petrucci équipé de la même GP17 que lui. Il a donc été dominé par le pilote satellite Pramac à la régulière tandis que chez Ducati, aucune consigne n’est venue pour lui laisser les points supplémentaires de la seconde position.
Après sa déception mécanique de Silverstone, Marc Márquez a retrouvé le sens de la marche et la voie de la victoire à Misano. Sous la pluie, il a arraché le succès à la Ducati de Danilo Petrucci tout en laissant Dovizioso à la troisième place. Le voilà en tête du championnat avec ce dernier, à cinq Grands Prix de la fin des hostilités.
Loris Baz souhaitait la pluie pour ce dimanche de Grand Prix à Misano et ses vœux ont été exaucés. Annonçant la couleur dès le warm-up, il était considéré comme un outsider de choix pour la course. Le Français n’a pas déçu en remontant de sa cinquième ligne et constituer un danger pour la quatrième place de Viñales. Hélas, il a chuté une première fois et une seconde en fin de parcours pour finir à la porte des points.
Johann Zarco se faisait une joie de terminer dans le top 10 un Grand Prix de San Marin où les chutes ont été légion. La faute à la pluie et à la piste mouillée. Mais c’était sans compter sur une Yamaha qui lui a fait le coup de la panne à quelques hectomètres de la ligne d’arrivée. Il a donc fallu terminer à la poussette, un effort qui lui vaut tout de même un point…
Le soleil avait dominé lors des eux premiers jours passés à Misano mais lorsqu’il a fallu lancer le Grand Prix de San Marin ce dimanche, c’est la pluie qui s’est imposée aux protagonistes du MotoGP. Un changement radical de conditions qui n’a cependant pas bouleversé la hiérarchie. Jusque dans le dernier tour, Petrucci pensait bien tenir sa première victoire avant que Márquez ne la lui arrache. L’officiel Honda a joué un joli tour aux Ducati puisque Dovizioso termine troisième.
Ducati ne s’est imposé qu’une seule fois, c’était en 2007 avec Casey Stoner. Depuis, la firme de Bologne a inscrit deux podiums avec Toni Elias (2008, 3e) et Valentino Rossi (2012, 2e). Mais cette saison, les rouges semblent avoir les moyens de leurs ambitions. C’est encore un Andrea Dovizioso que l’on rappellera leader du championnat qui a de nouveau la charge pour Borgo Panigale et s’installer sur le second plot de la grille de départ d’un Grand Prix de San Marin. Une épreuve qui s’annonce aussi indécise que les autres Grands Prix de cette folle saison.
Marc Márquez a connu sa seconde chute en deux jours sur le tracé de Misano, mais pour autant, il reste plus que tout un favori pour ce Grand Prix de San Marin. Troisième sur la grille de départ malgré sa bévue, il assure être en mesure de faire face à toutes les conditions de piste et être à l’aise avec tous les pneus disponibles. Celui qui a dû lâcher les commandes du championnat à Silverstone à cause d’un moteur Honda cassé veut sa revanche, demain, dimanche.
Maverick Viñales a retrouvé la forme sur les bords de l’Adriatique en même temps qu’il se familiarisait avec une Yamaha version 2018 déjà fonctionnelle. Seul dans le box officiel d'Iwata pour les raisons que l’on sait, il n’a pas faibli et compte bien reprendre le rythme qui était le sien en début de saison. Il faudra pour cela concrétiser à Misano, ce dimanche, face à une rude concurrence tandis que la météo s’annonce incertaine.