
Quelle belle saison de vitesse nous font décidément vivre cette année nos Français. Cette course de Superstock 1 000 à Misano est une nouvelle démonstration de l'excellent niveau de nos tricolores dans le concert international.
Quelle belle saison de vitesse nous font décidément vivre cette année nos Français. Cette course de Superstock 1 000 à Misano est une nouvelle démonstration de l'excellent niveau de nos tricolores dans le concert international.
Franchement, c'était bien la peine de s'échiner chez Husqvarna à réfléchir sur un modèle capable de faire évoluer l'image de la marque hors des chemins boueux et poussiéreux, pour en arriver là. Mais, comme l'on dit, chasser le naturel il revient au galop et pour faire parler de la Nuda, rien ne vaut un retour aux fondamentaux.
Comme on peut le voir dans cette vidéo de la Superpole, il ne fallait pas trop chercher les bordures du côté de Misano pour s'en aller chasser le chrono. Il n'aura fallu qu'une maligne et brève ondée pour semer la tempête dans les têtes des prétendants au titre, à l'exception notable d'un Tom Sykes qui, au vu de sa performance, ne s'est visiblement pas posé de questions existentielles.
Le tracé de Misano Adriatico a définitivement changé de nom. Le voilà, à présent, devenu le « Misano World Circuit Marco Simoncelli », un titre qu'il était convenu d'adopter depuis le drame de Sepang en 2011. Un Grand Prix de Malaisie qui nous avait enlevé l'hirsute transalpin de chez Gresini qui nous laissait guère indifférent.
Il s'en est fallu d'un rien, de douze millièmes exactement, pour que Jules Cluzel ne prive Sam Lowes de sa quatrième position de pointe de la saison. Le Français a donné du fil à retordre à son équipier Britannique, mais en vain.
C'est une saison décidément riche en émotions que l'on vit cette année en Superbike. Et justement, d'abord, parce que de saisons, il n'y en a plus ! On ne l'attendait pas vraiment, mais la pluie s'est invitée sur les bords de l'Adriatique au moment même où le mondial s'apprêtait à y lancer sa Superpole.
C'est une page d'histoire de l'implication BMW en Superbike qui va bientôt se tourner. En effet, la collaboration entre le blason de Munich et l'enseigne sur laquelle il s'était appuyé pour s'installer dans le paddock, soit l'écurie Alpha Racing, ne survivra pas à la fin de la présente saison.
Le mondial Superbike va bien, merci pour lui. Alors que le Moto GP travaille pour sortir de son label espagnol, quatre Grands Prix au calendrier, ce n'est pas rien, le paddock d'Infront plante ses piquets un peu partout sur le globe.
Tom Sykes n'a dû que très peu goûter le fait d'avoir été dominé par son jeune équipier de 19 ans, Loris Baz, à l'issue de la première journée du Superbike à Misano. Alors, pour cette seconde séance qualificative, il a mis les choses au point en rappelant qu'il avait déjà conquis quatre Superpole cette saison, et qu'une cinquième ne lui déplairait pas.
Septième à seulement un peu plus de quatre dixièmes de l'homme de tête à l'issue de la première qualification des Superbike à Misano, Loris Baz, nouveau pilote officiel Kawasaki, a étonné tout son monde. A commencer par son propre équipier Tom Sykes, seulement dixième du même exercice.
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