En difficulté ces derniers mois, Aston Martin a trouvé une belle bouffée d'oxygène avec l'arrivée de Lawrence Stroll, qui a racheté pour un peu plus de 16 % des parts de la marque anglaise, avec un investissement initial de 200 millions d'euros.
Midi Pile
Aston Martin n'a pas vraiment le choix : il va falloir que le DBX, son tout premier SUV, se vende comme des petits pains pour permettre de sauver la prestigieuse marque britannique mais vu les profits engrangés par Bentley et Rolls Royce ces dernières années en investissant dans cette nouvelle catégorie, la partie est loin d'être perdue.
Aston Martin annonce l'arrivée d'un Speedster à moteur V12, baptisé sommairement "V12 Speedster". Le V12 5.2 biturbo sera repris, et associé exclusivement à une boîte automatique et à deux roues motrices, arrière, évidemment.
Nissan, Toyota, Cadillac, toutes ces marques ont déjà présenté leurs travaux sur un rétroviseur central qui est en fait un écran retranscrivant les images d'une caméra placée à l'arrière du véhicule. Au CES de Las Vegas, Aston Martin dévoilera également un tel rétroviseur, mais avec une vision améliorée.
Aston Martin avait annoncé en fin d'année dernière une collaboration avec Airbus. Nous attendions un engin volant, ou au moins un concept, mais c'est en fait une édition spéciale de l'ACH130, un hélicoptère d'Airbus qui prend pour l'occasion le patronyme Aston Martin.
La marque anglaise prête à surfer sur la vague des SUV ? Les propos livrés par le patron de la marque Andy Palmer montrent que le problème de l'exclusivité rencontré par Lamborghini et Ferrari n'est pas encore celui d'Aston Martin. La firme britannique espère effectivement écouler la bagatelle de 5000 DBX par an.
Pour Lamborghini, l'arrivée d'un SUV a permis d'entrer dans une nouvelle dimension avec un cap à 8500 ventes annuelles, contre à peine plus de 3000 il y a deux ans. Aston Martin espère le même effet avec le DBX, et surtout des rentrées substantielles d'argent.
Aston Martin avait nié début décembre être à la recherche d'investisseurs. Aujourd'hui, revirement de situation, le constructeur confirme des discussions avec de potentiels investisseurs. Cela fait suite à la volonté du milliardaire canadien Lawrence Stroll de devenir actionnaire majoritaire d'Aston Martin.
Aston Martin Lagonda et Airbus dévoileront début janvier le fruit d'un an de travail de collaboration. Le géant de l'aéronautique et la branche luxe d'Aston Martin, Lagonda, n'en disent pas plus, mais Aston Martin avait déjà dévoilé des travaux sur un véhicule volant en juillet 2018.
Avec un objectif ambitieux d'atteindre 14 000 ventes annuelles, Aston Martin pourrait profiter des finances d'un milliardaire canadien qui a déjà un pied dans l'automobile puisqu'il s'agit du propriétaire de l'écurie de F1 Racing Poll, et père du pilote Lance Stroll.
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