Alors que la marque italienne explose ses objectifs, les constructeurs premium allemands traversent quelques turbulences. Comment le Cavallino peut-il afficher une santé aussi insolente et s'avérer plus rentable que Mercedes, Audi et BMW ? Explications.
Comme son cousin le Volkswagen ID.4, le SUV électrique d'Audi ne se vend pas autant que prévu.
C'est la fête à l'auto pendant une semaine dans la capitale bavaroise. Mais derrière les paillettes, l'ambiance est plus morose, conséquence des soucis à venir pour l'industrie européenne, coincée entre le pouvoir d'achat des consommateurs en berne, l'offensive chinoise sur le vieux continent et le désamour dont nos constructeurs sont victimes sur place.
En retard sur la conception de sa future plateforme électrique, le constructeur allemand pourrait être contraint de racheter à une marque chinoise sa technologie pour gagner du temps.
Suite à des résultats de ventes jugés décevants et des problèmes de conception en interne, le patron du groupe Volkswagen vient de changer le dirigeant d’Audi et espère que le nouvel arrivant pourra amener la marque aux anneaux au niveau de BMW et Mercedes.
Ils étaient les rois du pétrole, mais la triplette allemande (BMW, Mercedes et Volkswagen) voit le marché de l'Empire du Milieu lui échapper aux profits des marques locales. Sauf qu'il est hors de question de laisser filer un filon à 23 millions de voitures vendues chaque année. Alors, les constructeurs investissent à coups de milliards.
L’ancien patron d’Audi, Ruper Stadler, serait prêt à passer aux aveux concernant le scandale du dieselgate qui a secoué le monde de l’automobile en 2015. Les aveux devraient avoir lieu le 16 mai pour un verdict rendu en juin prochain.
Comme chaque année à pareille époque, Caradisiac s’intéresse aux ventes par segment des trois géants du haut de gamme allemand. Après sa large victoire en 2022, BMW est-il en mesure de conserver l’avantage ?
Le vieux continent lance l’offensive pour convaincre Joe Biden d’ouvrir la voie aux constructeurs européens, afin qu’ils bénéficient, eux aussi, de l’IRA (inflation réduction act). Pour y parvenir, les politiques Français et Allemands veulent jouer sur la corde sensible des Américains, en mode nous sommes des alliés après tout. Une opération loin d’être gagnée.
Même si Audi ne devrait pas remplacer son A1, la marque aux anneaux ne veut pas abandonner le marché des petites citadines.
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