ALFA ROMEO 145 2.0 QUADRIFOGLIO - 1998
le 2 nov. 2011 à 18h08
Avis général
La 145 dans sa version la plus aboutie, est une voiture qui a déjà pour moi un look. Une sorte de break de chasse coupé au lignes originales perso j'adore. A l'intérieur aussi on se sent bien , l'ergonomie est bonne on est à son aise et étrangement pour un voiture de sa catégorie même pour de long périple n est vraiment à l'aise. Juste un reproche le siège conducteur est un peu haut à mon gout
Ceci dit ce n'est pas tout faut que ça roule, et là la 145 est à son aise aussi bien pour rouler de manière fluide et docile où sa conso est très contenue, comme sur du plus rapide où le son de son moteur vous fera de toute façon affiché un rictus de satisfaction. La puissance arrive de manière linéaire mais les montés en régime sont efficaces, de bonne volonté et la réaction est immédiate à croire qu'elle attends que de taquiner le bitume.
Le comportement est sain, vif, l'arrière est vissé au sol ce qui est moins le cas de l'avant pour être franc. Car on aborde là un défaut/qualité de la voiture du moins une particularité à double tranchant:
la voiture est sensible au transfert de masse pour notre plus grand bonheur mais pour être exploité à fond l'avant demande à être chargé en courbe. En clair pour en tirer le meilleur faudra vous mettre au freinage tardif et rentrer sur les freins.
Alors certes en cas de bagarre en peloton ou en train d'en découdre avec une autre voiture c'est un avantage remarquable aussi bien pour l'attaque que la défense seulement le revers de ma médaille est que l'on ne doit pas oublier que l'on circule avec cette voiture sur route ouverte. Seulement notre point fort est une technique difficile à maitriser et surtout qui ne pardonne pas l'erreur, ce que nous ne pouvons nous permettre sur la route.
Un mot sur la fiabilité, dans mon cas au delà de toute espérance puisque j'ai acheté cette voiture à 80 000 km dans son jus et une fois remise droite elle a été une fidèle monture qui ne m'a jamais laché jusqu'à ce que je me fasse expédier dans le décor à 273 000 km.
Pendant tout ce temps jamais une panne uniquement de l'entretient de base je n'ai eu à changer ni un embrayage ni un alternateur rien à dire. En dehors de filtres vidanges plaquettes pneus bougies courroies j'ai change la batterie une fois amortisseurs pareils un roulement arrière et une durite d'essence percé? ce qui est plus qu’honnête en 190 000 km tout de meme. Le comble est que mon moteur a été récupéré, mis dans une autre et...il tourne toujours comme une horloge aujourd'hui (ce n'est pas un hasard je pssède un autre 2.0 ts qui a presque 390 000 km aujourd'hui et pareil une durite d'essence sinon comme une montre).
Des petits désagrément tout de meme le ciel de toit qui tombe, les freins qui colle facilement quand il fait froid et un ralenti parfis irrégulier (capteur de phase c'est la maladie) ou des clignotant capricieux.
En résumé une voiture avec un petit supplément de quelque chose de non quantifiable que je ne peux que regretter et une des dernière alfa à avoir le coeur sportif en elle. Fiable contrairement à ce que l'on pense et très bien équipé surtout pour l'époque. Bref un fidèle destrier pour un prix ridicule qui devient denrée rare...
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