BMW SERIE 5 (E12) 518 - 1977
le 22 mars 2013 à 23h25
Avis général
Je possède une 528i e12 de fin 1977. Dans le menu déroulant, je ne pouvais indiquer que ''e12 518'' :/
Intérieur :
On est loin des productions transalpines ou françaises. Z'est tu zolide! Les plastiques vieillissent bien, les commandes sont encore parfaitement opérationnelles malgré la quarantaine approchante. La sellerie en velours a tendance à s’effilocher au fil des années, c’est la maladie de ces modèles. Existe en skai ou cuir. Pour le velours: protégez les sièges avec des housses, et la sellerie gardera un aspect proche du neuf ! Sinon pas de bruits parasites, ça ne bouge pas.
Comme d’habitude chez BMW, la position de conduite est idéale et peut s’adapter à tous. L’ergonomie est bonne, l’instrumentation est claire, simple et lisible. On aurait aimé une jauge de pression d’huile. L’habitacle, est très lumineux, la visibilité périphérique est très bonne, ce qui est bien utile si vous de disposez pas du rétro extérieur droit optionnel.
Il y a de la place, même à l’arrière, ou je case mon mètre quatre-vingts sans toucher le dossier du siège avant avec les genoux, et sans toucher le toit avec la tête.
Conduite :
C’est une voiture intéressante, car elle a deux visages. Elle peut vous transporter sur un millier de kilomètres sans vous fatiguer, le coffre immense rempli de valises, tranquillement calé sur un 130 bien académique. En ville, elle sait se faire docile, en étant silencieuse et très souple. Mais si vous la chatouillez et que vous la poussez un peu, elle devient tout simplement merveilleuse. Le six cylindres feule avec noblesse. 4000, 5000, 6000, 6500tr/min, plus vous laissez grimper l’aiguille du compte-tours, plus cela vous flanque le sourire, et pour longtemps. Méfiance, vous roulerez bien trop vite pour que les petits hommes bleus apprécient le spectacle. En revanche, on reste sur une routière lourde, un peu pataude, pas très à l’aise en mode rallye (c’est bien normal, c’est une routière). Gare à l’arrière baladeur, surtout sous la pluie. Ici, pas d’ABS, pas d’ESP ou je ne sais quelle béquille électronique. Vous êtes le seul maître à bord et c’est cela qui rend cette voiture si attachante.
C'est par ailleurs une auto douée du sens pratique: coffre immense, énorme boîte à gants, grands vide-poches, vraie roue de secours, trousse à outils, direction assistée, 4 vitres électriques avec sécurité enfants à l'arrière, rétro électrique, aumonnières dans le dossier des sièges. A partir de 1978: fermeture centralisée. Autres options plus rares: toit ouvrant, clim.... Que demande le peuple?
Entretien :
Aisé. C’est par ailleurs une auto très fiable. La mienne ne m’a jamais trahi, quelques soient les conditions météo. Il faut juste assumer une consommation qui ne passe très rarement sous la barre des 10L/100 de SP98. Après, pensez que vous n’avez pas de vanne EGR, pas de turbo, pas de FAP, pas de sondes ni de capteurs dans tous les sens, pas de catalyseur ou autres pièces fragiles susceptibles de vous lâcher en vous ruinant. Pensez qu’à bientôt quarante ans voire plus, elle roule la vielle béhème !
Vidange tous les 7500km avec filtres. J’utilise de l’ huile 15W50 ou 20W50.
Jeux aux soupapes à faire régulièrement pour éviter les cliquetis. Une vidange sur deux. Pas cher à faire faire.
Chaine de distribution sur versions avec moteur M30. Attention à maintenir le circuit de refroidissement en bon état, car la culasse est fragile, et le cylindre 6, côté habitacle est mal refroidi. Attention au coupleur de ventilateur, pièce maîtresse à surveiller également. Pour un meilleur agrément, optez pour des amortisseurs Bilstein B6, un peu plus fermes sans trop dégrader le confort. Je recommande la boîte 5 optionnelle, bien plus agréable que la BV4 habituelle, lors des trajets autoroutiers.
NB: La notation avec les étoiles, est établie par rapport aux standards actuels.
Merci de m'avoir lu!
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Détail de la note
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