[Topic Officiel] Kia Picanto III (2017)
Par NyvetDuPiC le 28/10/2024 à 21:10
Avis général
J'aimerai tout d'abord dire que c'est avec beaucoup de regrets que j'ai cédé ma petite Picanto "Best" essence 62 ch achetée neuve en 2010. Hormis le remplacement de quelques consommables courants (essuie-glaces, pneumatiques avant) et l'entretien annuel, aucune panne, aucun désagrément ne sont venus gâcher notre plaisir.
Cependant, l'essai fortuit d'une Suzuki Celerio (finition "Privilège") en mars 2015 m'avait conquis. Elle était l'archétype même du véhicule fonctionnel et sans chichis que je recherchais. Coffre, espace intérieur, vivacité, conduite surélevée et même look, tout me convenait. J'étais prêt à passer commande, mais mon épouse étant d'un avis exactement contraire quant aux qualités et à la solidité de cette auto, l'affaire en était restée là.
L'esthétique de la Picanto II ne nous plaisant vraiment pas (mufle grossier notamment), nous avons conservé son aînée une année encore. L'Opel Karl est arrivée et elle nous plaisait. Hélas, certaines lacunes étaient rédhibitoires pour nous :
- absence de poignées de maintien AV et AR
- coffre non éclairé
- absence de miroir de courtoisie côté passager (à l'époque, maintenant c'est le contraire)
- habitabilité AR et rayon de braquage réduits par rapport au gabarit extérieur
Nous voilà donc de retour au point initial. Entretemps, Kia avait légèrement rafraîchi le design de sa Picanto et converti le moteur aux normes Euro VI (66 ch au lieu de 69). Finalement, une évidence nous était apparue : tous comptes faits, la Kia Picanto restait l'une des meilleures micro citadines du marché à tous les niveaux. Apparue en 2011, restylée à l'automne 2015, cette petite puce dominait encore largement ses rivales plus jeunes.
Alors, qu'importe finalement l'esthétique (cette face avant, mon Dieu ...), nous avons passé commande. Réceptionnée le 19 octobre 2016, son compteur affiche aujourd'hui près de 4000 kms. La période de rodage est déjà bien loin et je peux émettre un avis objectif quant à ses qualités et défauts.
- Sa finition : l'extérieur a bénéficié d'un soin tout particulier. En témoignent, les petites bavettes protectrices implantées au bas des passages de roues arrière qui limitent les projections. Alignement des panneaux de carrosserie, traitement des soubassements, poignées de portières chromées, bavette souple complétant le bas de caisse avant, tout respire le soin du détail, le sérieux et la qualité. A l'évidence, Kia a misé sur le raffinement et la solidité apparente.
De profil, la Picanto affiche une ligne plongeante de nature à lui conférer un brin de sportivité, qu'accentue le dessin des belles jantes en alliage.
- Et par rapport au modèle précédent ? : bien finie également et ne déméritant pas, force est de reconnaître que notre Picanto précédente était plus "frustre", plus simple de conception, plus rationnelle.
L'habitacle a bénéficié du même soin. Planche de bord au design épuré que souligne une baguette façon alu brossé, volant à (faux) méplat, compteurs joliment rétroéclairés, poignées de portières chromées, poches aumônières au dos de chaque siège, on se sent d'autant mieux à bord de cette pupuce, que les passagers arrière bénéficient d'un espace aux coudes (quand ils sont 2) et au jambes royal, fussent-ils basketteurs.
L'ordinateur de bord propose les fonctions essentielles. Les commandes audio et Bluetooth au volant (en cuir) sont ergonomiques, tandis quelques raffinements donnent le sourire au quotidien.
Exemples :
- caves à pieds conducteur et passager au doux éclairage d'ambiance temporisé
- boîte à gants éclairée elle aussi
- porte gobelets AV rétractables
- espaces de rangement (assez) vastes bien disséminés
- condamnation automatique des portières en roulant,
- alarme sonore et visuelle de non bouclage des ceintures AV et AR
- activation des feux de détresse en cas de forte décélération,
- aide au démarrage en côte, etc ...
Bref, difficile d'y trouver à redire. Et pourtant, l'on peut déplorer l'absence d'un plafonnier à l'arrière et le manque de volume des bacs de portières avant, surtout conçus pour recevoir une grosse bouteille.
Autre sujet de "fâcherie", le rétroéclairage rouge vif de l'autoradio, qui agresse la vue et rend parfois difficile la lecture des informations. "Qui trop embrasse, mal étreint" dit le proverbe. Kia a donc péché par excès de zèle.
Sinon, le confort est royal, siège conducteur et volant se règlent en hauteur (ceintures avant et appuie-tête itou). Ainsi, les kilomètres défilent sans que l'on ressente la moindre fatigue. En plus, le 3 cylindres n'émet aucune vibration.
Autre changement radical par rapport à sa devancière, l'insonorisation. Si son aînée braillait comme une perdue dès 110 km/h (mais calmait ses vocalises à vitesse stabilisée), dans celle-ci le silence règne en maître absolu, quelle que soit la vitesse.
Habitacle bien insonorisé se conjugue avec qualité d'écoute optimale de l'autoradio, logiquement.
C'est le cas.
Non pas que l'appareil soit issu des prestigieux ateliers Bang & Olufsen, mais il s'acquitte très honorablement de sa tâche, aidé en cela par 4 haut-parleurs "décents" (un peu faiblards à l'arrière toutefois).
Passant de 157 à 200 dm3, le coffre (éclairé) a gagné en volume par le biais de la profondeur.
La conduite :
La presse dénonçait la relative apathie du moteur de base (66 ch). J'ai uniquement constaté un manque de répondant sur la voie d'accélération menant à l'autoroute. Dans cette "configuration", il est inutile de respecter les instructions données par l'indicateur de changement de rapport, faute de quoi il vous faudra 10 kms pour vous insérer dans le flot de la circulation. Sachant cela, la Picanto ne se montre ni fainéante, ni ridicule sur ce long ruban. Elle atteint très vite les limites autorisées et l'on a intérêt à surveiller de près le compteur? si l'on tient à ses sous et à ses points. Mine de rien, elle est vive la petite et sa tenue de route ne souffre aucun reproche. Pas de sensibilité prononcée au vent latéral non plus. Elle reste rivée au sol, ne quitte pas sa trajectoire et son freinage (revu lors du restylage) est puissant ... mais brutal.
Même chargée, elle ne craint pas les longs trajets. Bien que sa vocation première soit la ville, des escapades par delà les frontières urbaines ne relèvent pas d'un profond calvaire, bien au contraire !
Les protections passive et active (Appuie-tête avant actifs, 2 airbags frontaux conducteur et passager, 2 airbags latéraux, 2 airbags rideaux courant tout le long de l'habitacle, gestion de stabilité, ESC, aide au freinage d'urgence, etc ...) rassurent.
En ville, la Picanto virevolte et se joue de tous ses pièges. Les larges baies vitrées facilitent les manoeuvres les plus téméraires pour certains : les créneaux dans un trou de souris. Aucune crainte à avoir, si ce n'est la préservation des belles jantes en alu. La petite coréenne peut se dispenser de direction sur-assistée, tant elle est légère. Comme sa devancière mais avec plus de classe, la Kia Picanto est la reine de la cité.
Consommation : éternel optimiste, l'ODB indiquait au début 4,8 l (route), 5,1 (ville), 5,3 l (autoroute). La moyenne que j'ai précisément calculée (40% autoroute, 25% route, 35% ville), s'établit pour l'heure (avec les kms elle diminuera) à 6,4 l.
Enfin, aucune panne ni aucun dysfonctionnement ne sont venus entacher son agrément d'utilisation.
A aimé
N'a pas aimé
Détail de la note
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