RENAULT TALISMAN 1.5 DCI 110 ENERGY BUSINESS - 2016
le 8 avr. 2018 à 08h52
Avis général
Après un an et demi et 90 mkm au volant d’une Talisman 2 1,5 dCi 110 Business livrée en octobre 2016, il devient possible d’établir un bilan d’étape.
Un bilan contrasté.
Le quotidien avec le petit moteur et le châssis à suspensions passives ?
Silence, douceur, grand confort sont les points forts de ce véhicule. Les performances restent modestes mais on n’a pas l’impression de ramer, il suffit de jouer sur le couple moteur plutôt que de tirer sur les intermédiaires.
Les journées de ~750 km avec 4 rendez-vous sont une formalité.
La fiabilité ? Honnête, mais pas parfaite.
A 30 mkm, 2 disques de freins AR voilés (prise en charge RENAULT : 80%) et 1 cylindre émetteur d’embrayage fuyard (100%).
Et pas une révision sans Opérations Techniques Spéciales, entendez des mises à niveau/correction de non qualités effectuées gratuitement par RENAULT au titre de la garantie constructeur.
Sans conséquence sur la disponibilité du véhicule dans mon cas, mais une confirmation du fait que la nouvelle plateforme CMF D/E de RENAULT n’a pas bénéficié d’une mise au point suffisante avant sa commercialisation. Les utilisateurs des premiers Espace 5 en pleurent encore.
Alors, un bilan globalement positif ?
Non, pour 2 raisons.
Commençons par la présentation du tableau de bord.
Rien à dire pour sa partie supérieure. Par contre, les plastiques durs et brillants de sa partie inférieure, n’ont pas même leur place à bord d’une Clio.
Et 6 mois ont suffi à les consteller de rayures (frottement de sacoches d’ordinateurs et/ou de sacs à mains portant dépourvus de serrures métalliques !) que la lumière du soleil fait ressortir cruellement toute la journée.
L’industriel REYDEL qui le produit dans son usine de Gondrecourt (Nord) a bruyamment communiqué en 2015-2016 sur ce composant. Il s’est fait ensuite plus discret et a raison car ce produit est une contre-publicité.
Pour ma part, je ne comprends toujours pas que REYDEL et RENAULT aient validé un résultat aussi décevant. Il suffit de sortir d’une Talisman 2 et de monter dans un Koleos 2 pour comprendre.
Enfin, je ne trouve pas de mots assez durs pour dire tout le mal que je pense de la fonction « auto-adaptative » du régulateur de vitesse.
Indisponible sous 50 km/h (pratique pour les traversées de villages où les limitations à 45 voire 30 km/h se multiplient) et au-dessus de 140 km/h (je circule en Allemagne 1 à 2 fois par semaine), il est inadapté à la pratique qu’ont les français des distances de sécurité. Même en réglant au minimum la distance avec la voiture vous précédant, il continue à vous ralentir avec obstination chaque fois que la voiture qui vous double se rabat devant vous. Du coup, c’est la voiture suiveuse qui vous double également, et le cercle vicieux s’engage.
Au quotidien, je suis donc privé de régulateur de vitesse dès que les routes ne sont plus vides.
Merci RENAULT et bravo à l’équipe qui a accouché de ces réglages : visiblement des ingénieurs électroniciens de grand talent talent mais qui ont un rapport très éloigné avec la pratique de la route !
Comme je suis charitable, je leur signale que MERCEDES, FORD et VOLKSWAGEN ont trouvé la solution : sur leurs véhicules, il est possible – à l’arrêt - de désactiver la fonction « auto-adaptative » pour revenir à un fonctionnement de régulateur « classique ». Le conducteur assure seul la gestion de la distance avec le véhicule le précédent. Et ce, même à plus de 140 km/h.
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