Avis TOYOTA PRIUS

J'ai une Toyota Prius 4 depuis Aout 2018. Au 4 Avril 2019, je comptabilise 20000km. La consommation est de 4.5L/100km ce qui est très bien pour un véhicule essence de ce gabarit (longueur 4.54m et poids à vide de 1.4 tonne). Mon meilleur score est de 2.7L/100km sur une vingtaine de kilomètres. Mes parcours sont principalement de la ville avec de la rocade et moins de 10% d’autoroute. Le roulage en 100% électrique n’excède pas 2.5-3km mais je roule plus de 50% du temps en électrique d’où la consommation réduite. En électrique, la voiture est silencieuse mais Toyota aurait pu encore mieux faire sur ce point (fonction du revêtement de la route, jantes de 17 pouces). Pour ceux qui croient que le roulage en électrique n’est possible qu’à basse vitesse, ceci est faux. La voiture roule en électrique même à 90km/h. Cela dépend de différents facteurs comme la charge moteur, la température, etc.

La voiture intègre de nombreux aides à la conduite dont certains sont très pratiques comme le radar adaptatif, l’avertisseur de circulation arrière, la détection d’angle morts, l’allumage automatique des feux et j’en passe. L’ergonomie intérieure est plutôt sympa et change des voitures traditionnelles avec affichage de nombreuses informations au centre de la planche de bord doublé d’un affichage tête haute couleur et d’un écran tactile multimédia de 8 pouces (20cm) au centre. Concernant l’affichage tête haute, on aurait aimé un peu plus d’informations affichées (par exemple, relatives à la navigation).

La boite de transmission continue variable (boite CVT) ne produit strictement aucun à-coup et le comportement est parfaitement linéaire (j’ai eu avant deux boites double embrayage de type DSG). La CVT demande cependant un certain apprentissage pour limiter au maximum de faire mouliner le moteur qui peut être désagréable à l’oreille car inhabituel. La Prius 4 n’est pas une sportive. Eviter donc d’accélérer comme un fou. Sur ce point, la Toyota Prius est une excellente voiture pour apprendre à devenir Zen au volant, anticiper et respecter les autres, ce qui est de plus en plus rare. Pour ceux qui veulent se faire plaisir, le bouton Power permet d’obtenir quelques sensations mais encore une fois la Prius 4 n’est pas une Bugatti Chiron.

Coté système Multimédia, le système GPS manque clairement de réactivité et il faut être patient quand on rentre une destination. Il en est de même pour la connexion aux applications Coyote ou Aha. En plus de la recharge à induction du smartphone qui est fort pratique, une application de type MirroLink ou équivalente aurait été intéressante pour connecter son smartphone au véhicule.

Coté forme extérieure, on aime ou on n’aime pas. La beauté n’est pas une constante universelle et demeure subjective. Personnellement, j’adore les formes exacerbées de la Prius. Ça change des véhicules actuels qui se ressemblent tous ! Vive la standardisation et le monde digital !

Au fait, j’avais oublié. Il serait bien que Toyota rajoute le réglage du siège passager en hauteur (même manuel) et une ouverture facile du hayon arrière (ETA) qui peut s’avérer très utile quand on veut charger son coffre avec les deux mains occupées. Une planche de coffre rigide aurait été bien également.

J’en ai très surement oublié mais en conclusion, si je devais racheter la Prius 4, je le ferais sans hésitation. Avant d’opter pour la Prius 4, j’ai également testé le modèle Plug In qui intègre une batterie de capacité plus grosse et permet de rouler une cinquantaine de kilomètres en électrique pur. C’est un jouet techniquement intéressant mais son surcout financier ne me parait pas vraiment justifié au regard du gain en matière de consommation.