BMW Z4 restylé : les premières images en direct de l'essai + impressions de conduite
Manuel Cailliot , mis à jour
Le plus petit des cabriolets de la marque allemande profite cette année d'un restylage de mi-carrière. Pas de gros changements au programme, mais quelques petites améliorations toujours bienvenues. Voici pour vous les premières images en direct de l'essai.
Successeur du très apprécié et désormais fort recherché en occasion Z3, le Z4 a fait ses premiers tours de roues en octobre 2002 aux USA et en mars 2003 en Europe. Une première génération qui a fait parler d'elle pour son design, signé Chris Bangle, d'une grande pureté, même s'il a eu ses détracteurs.
Les premières images en direct de l'essai
En 2018 BMW présente la 3e génération dite G29, qui revient à la capote en toile originelle, quand le second opus, de 2013, avait eu l'idée (bonne ou mauvaise) de proposer le choix entre toit en dur et toile. Et cette génération partage aussi ses dessous avec un modèle Toyota : la Supra. Les deux n'ayant tout de même rien à voir esthétiquement parlant.
Un peu plus de trois ans après sa commercialisation en France, le Z4 passe donc par la case restylage. Rien qui puisse révolutionner ni son aspect ni sa technique. Les boucliers sont revus, le pack aérodynamique M Sport est de série sur toutes les versions, y compris la sDrive20i.
On trouve également des coloris extérieurs inédits : Thundernight métallisée, M Portimao Blue métallisée et Skyscraper Grey métallisée deviennent disponibles pour la première fois sur ce Roadster. La capote en toile continuera d'être proposée en colori "Anthracite Silver" face au noir de série. Il y a enfin de nouveaux feux « M Shadow Line » en option. Quant à l'habitacle de la version six cylindres M40i, il profite désormais d'un tableau de bord en matériau "Sensatec".
Mécaniquement, pas de changement, si ce n'est la disparition de la version 30i de 258 ch. Il ne reste que la sDrive20i de 197 ch et la M40i de 340 ch. Rien entre les deux, ce qui est un peu dommage...
Les prix débutent à 55 000 € pour le petit moteur, et 70 300 € pour le gros, auquel il faudra rajouter les malus : 3 331 € minimum pour le 20i et 10 980 € pour le M40i.
Vous avez donc ci-dessus les premières images en direct de l'essai, qui a eu lieu en région parisienne au volant d'une version sDrive20i en finition M Sport.
Nos premières impressions de conduite : dynamique à souhait !
Nous avions donc à l'essai une version sDrive20i. Sous la pédale de droite, 197 ch et 320 Nm de couple, disponible très tôt (dès 1 450 tours/min). Une puissance déjà suffisante pour se faire plaisir, d'autant qu'on a l'impression d'en avoir plus.
Moi qui suis adepte des propulsion, à caractère de propulsion, je suis servi avec le Z4, que je découvrai pour la première fois, n'ayant pas eu l'occasion de tester la version avant restylage. Mais de toute façon, rien n'a changé niveau châssis.
La direction est très vive, hyper précise, et parmet de placer le train avant au millimètre en courbes. L'arrière pousse toujours gentiment. Il est volontier joueur, surtout sur le mouillé, mais les béquilles électroniques veillent au grain, de sorte que le comportement n'est jamais piégeur. Désactivées, c'est une autre histoire.
En tout cas les accélérations sont vigoureuses, et les 6,6 secondes annoncées pour le 0 à 100 sont tout à fait crédibles. Les reprises sont également consistantes, bien aidées en cela par une boîte auto 8 rapports efficaces, rapide et sans à-coups autres que la puissance qui déboule au "kick-down". Le tout se déroule sous une partition musicale agréable. On reste avec un 4 cylindres sous le capot, mais la sonorité est travaillée à l'échappement, et le bruit sourd et rauque est agréable.
Le freinage est puissant, mais comme malheureusement trop souvent chez BMW, manque un peu d'endurance. Pas rédhibitoire.
Le grip est extraordinaire (merci les Michelin Pilot Super Sport), y compris dans les enchaînements de virages à vitesse élevée. Et le Z4 vire complètement à plat.
Ce dynamisme redoutable à un revers. Le confort évidemment. On ne peut pas tout avoir. Les suspensions sont donc fermes, très fermes. Et ça secoue dès que le bitume n'est plus lisse. Le train arrière a tendance aussi un être un peu sautillant sur les bosses, il faut y être attentif.
Mais c'est en accord avec la philosophie de ce Z4. Plus dynamique qu'un Audi TT ou que feu le Mercedes SLK/SLC, il est moins confortable. Il faut le savoir,et là encore, ce n'est pas rédhibitoire pour autant.
Au final, on prend beaucoup de plaisir au volant. Qu'est-ce que ce doit être avec la version M40i !
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