Bordeaux et Clermont-Ferrand vont aussi limiter la vitesse en ville à 30 km/h
Quelques heures après l’annonce faite par la municipalité de Lyon d’abaisser la vitesse maximale autorisée en ville à 30 km/h, deux autres grandes villes françaises ont décidé de prendre la même mesure : Bordeaux et Clermont-Ferrand.
Il semble bien que l’exception devienne petit à petit la règle. L’abaissement de la vitesse maximale autorisée dans les villes à 30 km/h est en effet en train de se généraliser dans de nombreuses grandes ou moyennes agglomérations.
Après Chartres, Grenoble, Lille, Nantes, Montpellier, Paris, Lyon mais aussi Niort (et bien d’autres à venir), Clermont-Ferrand et Bordeaux vont voir leurs rues passer à la vitesse maximale autorisée de 30 km/h.
Dans les deux cas, et comme pour beaucoup d’agglomérations, il s’agit de promesses faites à l’occasion des dernières élections municipales.
En ce qui concerne Clermont-Ferrand la généralisation de la zone 30 sera appliquée à l’ensemble de la ville à compter du 1er décembre. Les boulevards périphériques passeront, sur les portions concernées, de 70 à 50 km/h, comme le confirme le maire de ville, Olivier Bianchi : « 28 % de notre ville était déjà concernée par la zone 30. L’application à l’ensemble du territoire répond à une attente des habitants qui m’ont interpellé lors de nombreuses réunions publiques sur les nuisances engendrées. De nombreuses villes de France ont déjà pu mettre en œuvre cette mesure et elle fait globalement consensus, pour une raison simple : on roule assez rarement en pleine journée dans nos métropoles à plus de 50 km/h. »
Même constat du côté de la Gironde, avec un abaissement de la vitesse qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, et qui concernera près de 9 rues sur 10 dans toute la ville, à l'exception des boulevards urbains et des quais de la Garonne qui resteront à 50 km/h. « Rouler doucement ne fait pas perdre de temps, et je veux rappeler que la vitesse moyenne pour une voiture en ville est de 14 km/h à Bordeaux », a tenu à préciser le nouveau de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui entend également développer les couloirs dédiés aux bus et aux vélos.
Plus qu’un phénomène de mode, l’abaissement de la vitesse maximale autorisée en ville semble bien parti pour s’imposer comme la norme dans la plupart des villes françaises.
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