Bruno Le Maire continue son bras de fer avec Stellantis sur la Peugeot e-208
Le ministre de l’Économie n’entend pas du tout les arguments du patron de Stellantis sur l’impossibilité de construire la Peugeot e-208 électrique en France. Il compte bien le faire céder.
Il y a quelques heures, le patron de Stellantis Carlos Tavares déclarait aux journalistes du Figaro qu’il serait impossible de rapatrier la production de la Peugeot e-208 électrique en France comme lui avait demandé le gouvernement français, la faute à des coûts de fabrication qu’il juge trop importants pour un modèle au positionnement tarifaire si serré. Carlos Tavares expliquait alors qu’il prévoyait la construction de nombreux autres modèles électriques en France (plus gros et plus chers) et qu’il ne pensait pas que Renault avait choisi la bonne stratégie en prévoyant d’assembler sa future R5 électrique dans le pays.
De quoi convaincre le gouvernement ? Pas du tout. Dans une réaction à ces déclarations exprimée auprès des journalistes de BFM TV, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire explique qu’il est en désaccord avec l’homme d’affaires et lui demande de « relever ce défi en réussissant à construire de petits véhicules électriques en France comme la Peugeot e-208 ».
Encore l’exemple de la Renault R5 électrique
Alors que Carlos Tavares affirme que Renault s’embarque dans une mauvaise stratégie avec sa R5 électrique produite en France, Bruno Le Maire ressort cet argument pour justifier que Stellantis pourrait en faire de même pour sa e-208. Il en profite pour rappeler que Peugeot profite déjà largement de la fiscalité française et du bonus écologique pour sa e-208, suggérant que le constructeur pourrait rendre la pareille de cette façon. Alors, qui remportera ce bras de fer entre le patron de Stellantis et le ministre de l’Économie ?
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