Par Anonyme
Encore heureux, si on commence à aller en justice contre le DROIT de grêve...
Assignation de 50 grévistes : Renault débouté
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Par Anonyme
Encore heureux, si on commence à aller en justice contre le DROIT de grêve...
Par Anonyme
La loi est contre l'entreprise, incroyable ! Vivement que Renault délocalise complètement, on verra si les ouvriers français feront encore les difficiles.
Par Anonyme
Qu'ils arrêtent de se plaindre... On comprend pourquoi les entreprises françaises délocalisent c'est pas à cause des coûts de productions, c'est à cause de l'esprit français de cons. Quand on voit les difficultés du secteur automobile... Au lieu de se dire c'est la crise on va tout faire pour s'en sortir, ces connards empêchent l'entreprise de tourner(blocage de l'usine), saccagent la vitrine du savoir faire de la marque( cf : le mondial ), en dégradant son image... Il ne faut pas qu'ils se plaignent si l'entreprise décide de les virer en premier.... C'est la France, on fait tout pour casser l'entreprise et après on se demande pourquoi ils commence à licencier en France...
Par Anonyme
Le droit de grève est un acquis social, alors pourquoi le baffouer au nom d'une délocalisation déjà bien en marche, d'un coût trop élevé du travail. Il est très bien que Renault S.A ait été déboutée dans sa demande...Les grèves existent ailleurs , elles sont parfois gérées différemment , souvent réprimées, ou cassées, alors arrêtez de dire n'importe quoi..Demain, vous vous levez pour 750 euros par mois , et sans sécu , ni ecoles publiques, ni retraite par répartition mais avec une caisse privée à 100 euros/mois, une école privée à 50 euros/mois/enfant, une retraite par capitalisation à 75 euros/mois et un loyer à 250 euros.....faut arrêter de dire n'importe quoi , ou alors faut avoir le courage d'aller bosser en Inde pour 350 euros/ mois comme cadre ....je bosse dans l'automobile , je suis bien rémunéré et j'ai pas à me plaindre mais je veille fermement à ce que les gens qui sont sous ma responsabilité puissent vivre descemment et sereinement et en faisant attention à ce que leurs droits ne soit pas exclus du monde du travail .
Par Anonyme
Au contraire, la CGT fait un abus du droit de grève, nuance !!
Par Anonyme
Bien sûr, la grève est un droit. Maintenant, d'après ce tribunal, empêcher un non-gréviste de travailler est également légal ??? Donc, d'après ce jugement et grâce à la jurisprudence, quand les camions bloqueront à nouveau les routes pour manifester (donc en empêchant aussi des non-grévistes de travailler), ils seront dans leur droit ?? Vous ne trouvez pas ça bizarre, vous ?
Par Anonyme
De l'avis de Gentlemancooper!!!
Par Anonyme
Certains auraient besoin de réfléchir avant de parler (et d'agir)...et éventuellement d'ouvrir un bouquin de droit... Le droit de grève est un droit, ok. Mais comme tout droit, il est encadré dans certaines conditions, et faire n'importe quoi sous prétexte de "grève" est tout sauf légal. Bloquer une usine, empêcher les collègues de travailler, dégrader les biens de l'entreprise ou séquestrer des personnels n'a rien de l'exercice du droit de grève: cela relève du délictuel et du pénal. Faut il rappeler que l'exercice de la grève, à la base, et normalement, est l'arrêt du travail, arrêt qui de son seul fait prive l'employeur d'une partie/totalité de sa main d'oeuvre, et donc désorganise l'entreprise, ce qui lui porte préjudice. Ce préjudice et la perte de revenus qui en découle sont alors le moyen de pression des grévistes pour pouvoir obtenir une discussion/arrangement. J'imagine bien la tête du pseudo-gréviste qui se croit tout permis parce qu'il fait grève, s'il se voyait appliquer les mêmes méthodes à son encontre... Exemple, imaginons: le garde de son immeuble se met en grève. Il commence par bloquer les accès de l'immeuble, péter l'ascenceur et notre "ami" grèviste se retrouve déjà bloqué au 10ème étage dans son appart'. S'il tente de sortir pour aller bosser, le garde l'en empêche, et s'il insiste, le séquestre, parce qu'il en à rien à faire lui: il fait grève. Là dessus, devant la non réaction des proprios de l'immeuble face à son action, le garde décide de monter des butagazs dans l'appart' du séquestré et menace de tout faire sauter. Pensez-vous que notre "ami" gréviste de la première heure, serait alors aussi attaché à son exercice "no-limit" du droit de grève?? :p
Par Anonyme
@ zubr. En tant que syndicaliste, je peux t'assurer que nous connaissons parfaitement Le Droit et nos limites. Maintenant, tu ne vois les choses que du côté de grévistes, mais as tu au moins jeté un oeil du côté patronal? Là ça ne vaut guère mieux. Entre les non-négociations, les menaces de licenciement envers les salariés grévistes (je rappel que la grève est un droit) et les tentatives d'intimidations, voir de corruption des institutions représentatives du personnel (fait réel au sein de mon entreprise depuis que nous sommes en grèves entre autre), crois-tu que ce soit plus légal? Si l'on arrive à ce genre de débordement, c'est tout autant la faute aux patrons qu'aux salariés. C'est d'ailleurs un phénomène typiquement français d'en venir à l'affrontement lorsqu'il est question de négociations salariales par exemple. Je ne sais pas si tu travailles, mais je ne te souhaite jamais d'être menacé de licenciement car tu verras l'effet que celà te fera. Sinon +1000 avec gentlemancooper. Au mois quelqu'un qui reflechis avant de parler.
Par Anonyme
GPunto: tu m'as l'air d'avoir un discours posé et sensé, cela change des "cas" que l'on voit trop souvent parmis les grévistes. Je ne dis pas que du côté du patronat tout est toujours rose... ni que les grèves sont dénuées de toute justification. Ce qui m'a irrité, ce sont des messages du type du 1er post, où en une phrase, on balance une énormité, et on met en gros "DROIT", alors que de toute évidence, on a aucune idée de ce que cela veut dire et recouvre... On ne va pas en justice contre le droit de grève, mais contre son abus. Certains semblent avoir du mal à cerner la nuance, voilà tout.
Par Anonyme
Je partage la plus part des avis censés écrits ici mais encore une fois, tentons de trouver une position équilibrée. Autant le travail dans l'entreprise doit permettre à celle ci de s'enrichir (sinon on dépose l'argent du capital à la banque à 4.5% ce sera plus simple) tout en permettant l'enrichissement de chacun des salariés ... qui le veut bien, autant on doit éviter l'abus d'une position dominante de l'entrepreneur et autant on doit rejeter tout comportement qui va dans le sens oposé de celui du développement de l'entreprise. Je comprends donc la position de certains extrémistes qui ne souhaite que Renault fabrique en Inde ... mais j'écris ce mail de chine en visite chez des fournisseurs et la condition humaine des ouvriers à ce prix n'est pas envisageable, dans le cadre de l'espoir d'une vie meilleure pour tous ... mais attention aux syndicalistes à la française, j'ai été à mon compte avant d'être maintenant salarié, des comportements (tout comme dans les lycées) visant à empêcher les collègues de travailler est anti démocratique et reflète un mode de pensée sur l'entreprise qui donne en effet l'envie de le mettre en tête de liste le jour où. Le droit a ses limites là où commence celui des autres (une phrase qui ne doit pas assez être enseignée à l'école). Donc bloquer l'accès à l'entreprise devrait être puni par la loi ... tout comme des licenciements abusifs ... ou les parachutes dorés. Mais j'en veut plus aux chefs de mouvements syndicalistes eux mêmes très politisés qui influencent des mouvements de grèves comme un combat d'opposition d'arrière garde (le gentils contre les méchants). Je rêve d'un syndicalisme à l'allemande, constructif, à l'écoute, qui n'use du droit de grève que dans un cadre légal, sans violence, par la présence sur le lieu de travail, avec des représentants censés, calmes et surtout qui ne décridibilise pas la grève par un mouvement tous les trois mois comme dans le rail. Une grève, oui s'il le faut, mais une grève justifiée et bien menée. Plus une grève sera rare et bien menée, plus elle sera écoutée et respectée.
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