Par Anonyme
Couillu VW!
Reprocher à Suzuki de prendre des moteurs Fiat et refuser de lui fournir ses hybrides, c'est blanc bonnet et bonnet blanc!
Il y a violation réciproque donc chacun reprend ses billes et vit sa vie.
Au tour de Suzuki d'accuser VW de rupture de contrat
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Par Anonyme
Couillu VW!
Reprocher à Suzuki de prendre des moteurs Fiat et refuser de lui fournir ses hybrides, c'est blanc bonnet et bonnet blanc!
Il y a violation réciproque donc chacun reprend ses billes et vit sa vie.
Par Anonyme
Avant d'accuser une partie ou l'autre, je pense qu'il faut réfléchir un peu tant qu'on ne sait pas publiquement ce qui s'était réellement promis au moment de la signature de l'accord et ce qui s'est fait en pratique depuis.
Je pense surtout que Suzuki a fait ce qu'il sait très bien faire: vendre cher une partie de son capital pour "piquer" la technologie européenne d'un grand groupe et essayer ensuite de racheter ses actions. Et que de l'autre VW ne s'étant pas laissé prendre voulait faire le minimum d’effort pour cette prise de capital qui servait de première pierre à un rachat futur de la totalité (ou de la majorité ce qui revient au même) d'un constructeur bien placé sur la marché asiatique que VW essaye de conquérir avec hégémonie par la galaxie de ses marques!
Bref, je pense que chacun a été plus tordu dans ses ambitions industrielle que leur naïveté apparente laisse entrevoir. Je dirais la faute à 50/50 ou peut-être à 60% de la part de Suzuki qui est coutumier des plans pervers.
Par Anonyme
J'ai bien du mal à comprendre l'orientation stratégique et la politique économique du groupe VAG... En effet, on se souvient que dans le courant des décennies 90 & 2000, Mr. Ferdinand Piëch, alors grand patron du groupe, s'était lancé dans une frénétique opération de rachats à coups de milliards de Marks puis d'€, sortant son chéquier à chaque fois que la moindre opportunité se présentait à lui et absorbant ainsi tour à tour des blasons tels que Skoda, Lamborghini, Bentley ou encore Bugatti (ajoutez à cela Audi repris dans les années 70 à l'ancien conglomérat NSU/Auto Union et SEAT racheté à Fiat en 1987). Cette débauche de moyens quasi sans limites, fait qu'aujourd'hui, le groupe VAG dispose d'un portefeuilles de marques plus que suffisamment étoffé pour couvrir l'ensemble des segments et des demandes du marché automobile. A ce titre, l'attitude du groupe VAG m'inspire un parallèle avec la célèbre fable de La Fontaine "La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf". En effet, si la volonté de se renforcer par le biais de fusions/absorptions est défendable dans le contexte économique moderne, il faut néanmoins savoir raison garder et le faire avec mesure... Les exemples d’expansions démesurées débouchant sur des ratés, voire même des fiasco ne manquent pas, il suffit de regarder du côté de chez GM devenu au fil du temps "un monstre tentaculaire" de l'industrie automobile mondiale comptant, à son apogée, jusqu'à 12 filiales et des prises de participation dans 5 autres constructeurs (dont Suzuki a fait partie pendant un certain temps. Ce qui s'est d'ailleurs révélé être là aussi, un échec...) et qui à du se "couper" bon nombre de "tentacules" pour assurer sa survie. A ce propos, notre amie la grenouille de La Fontaine n'avait-elle pas explosé à force de trop gonfler le ventre? A force de vouloir trop en faire, le groupe VAG s'expose à la même punition... Trêve de plaisanteries, pour en revenir au sujet de l'article, la question qu'il convient de se poser est : quel serait le positionnement commercial de Suzuki au sein du groupe VAG? La réponse me paraît assez floue (mais ce n'est là qu'un avis personnel). La marque japonaise ne risquerait-elle pas d'être étouffée ou tout du moins freinée par les décisions venues de Wolfsbourg et les éventuelles préférences accordées à certaines autres enseignes du groupe? Là encore, la réponse me semble incertaine... D'autant plus que même si Suzuki est en quelque sorte un "lilliputien" de la planète auto, le succès non démenti d'un modèle très porteur comme la Swift, tend à penser que Suzuki est en droit de faire preuve d'un peu d'optimisme et de confiance dans ses propres capacités à assurer et planifier son avenir. Dans le même registre, on a beaucoup parlé ces derniers mois de l'envie insistante qu'a VAG de s'offrir Alfa Romeo tel un trophée. Quid là aussi du positionnement commercial si cela devait arriver? Risque de canalisation avéré vis-à-vis de SEAT qui tient déjà un rôle identique au sein du groupe VAG (je ne parle pas en termes de statistiques mais d'axes de communication)... Enfin bref, tout un roman pour en arriver à la conclusion que point trop n'en faut. VAG est, en l'état actuel une "galaxie" suffisamment vaste pour répondre aux besoins et aux envies de tous les clients et Suzuki a les bonnes cartes en main pour espérer faire son chemin seul. Quant à l'accusation de non respect supposé des obligations contractuelles de la part de Suzuki, n'importe quel observateur un tant soi peu documenté sur l'affaire reconnaitra qu'elles n'ont pas lieu d'être et sont complètement infondées... En effet, détail important et qu'il convient de replacer dans son contexte, le tandem SX4/Sedici a été conçu en partenariat avec Fiat, et ce, bien avant la signature de l'accord financier qui lie aujourd'hui Suzuki à VW(mais pour combien de temps encore?...). Revenons en donc au deal conclu à l'époque entre le japonnais et l'Allemand... Ce dernier est on ne peut plus simple et répartit clairement les tâches de chacun : Suzuki apportait au panier son châssis, le bloc essence et sa transmission 4x4 pour les versions qui en disposent alors que Fiat, pour sa part, se chargeait de fournir le moteur diesel et bon nombre de composants en provenance directe de chez sa filiale, l'équipementier Magneti Marelli ainsi que le design de l'auto (pour lequel Fiat a étroitement collaboré avec Ital Design, la société de Giorgetto Giugiaro [Ah tiens, encore une autre entreprise passée sous le giron de VAG depuis peu, comme c'est étonnant!]...). Partant de ce point, (et je rappelle que la conception du SX4/Sedici à eu lieu avant la prise de participation de VAG au capital de Suzuki...), en quoi y aurait-il une violation caractérisée des obligations contractuelles? La réponse est simple : en rien! Aucun accord ne saurait être rétroactif, pas même celui qui a permis à au groupe VAG de 19.9% des parts de Suzuki. De fait, la prolongation d'un accord antérieur est on ne peut plus logique!... A plus forte raison encore, dès lors que les modèles concernés par le partenariat Fiat/Suzuki sont toujours en cours de production à l'heure actuelle...
Par §jmj632WG
100% d'accord avec anonyme ci-dessus .! vraiment ce groupe (VAG) est tellement gonflé..de suffisance , que je me réjouis que l'un des plus petits constructeurs lui fasse la nique !
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