Par Anonyme
Et c'est une réserve non négligeable pour encore plus d'économies de pollution.
Par exemple, Renault s'apprête à ouvrir une usine "eco-responsable" au Maghreb avec prise en compte du bilan écologique de l'usine qui fabriquera les voitures.
Si tous les fabricants de vélos appliquent la même philosophie (parce que bon, de nombreux cadres sont fabriqués à Taiwan qui est un peu le sweat-shop des constructeurs de vélos, ne nous voilons pas la face là dessus non plus. Il faut bien ensuite les ramener dans les usines d'assemblage) en appliquant des préceptes simples :
- maximiser la production locale au delà du simple assemblage ( d'ailleurs, ça serait sympa qu'une directive européenne empêche les fabricants de marquer Made in Pays alors que seule une étiquette est apposée ou le produit est à minima transformé dans ce pays par exemple, notamment dans le domaine du luxe avec les sacs à main pour illustrer la chose).
- prendre des matériaux durables (donc exit les aluminiums ou aciers à la durée toute relative) et qui puissent être trouvés un peu partout dans le monde pour éviter d'avoir à les transporter jusqu'aux sites de production.
- transformer leurs usines en sites eco-responsables avec bilan carbone ramené à un indice 2 ou 3 (permettant de les résorber via le système de quotas, mal foutu au demeurant puisque ces quotas sont cessibles et quand une industrie polluera moins, elle permettra à une autre de polluer plus…)
Avec quelques principes, les designers de meubles ayant pris une avance considérable sur le terrain écologique en imprégnant leurs travaux de ces préceptes, on pourra réaliser des belles économies en terme de pollution. Et ce serait bien dommage que les vendeurs de moyens de locomotion peu polluants n'adoptent pas une attitude de fabrication qui soit guidée par l'environnement, même si on doit ré-éduquer le client à payer un peu plus cher… (quelques dizaines de dollars pour du matériel informatique, quelques centaines pour des véhicules motorisés)