Par §alc572de
Soyons clairs et concis :
Les vélos sont généralement enlevés en bon état,
Ils sont accrochés à des emplacements prévus à cet effet.
Ils sont couramment utilisés.
Rien n’est fait pour prévenir de leur enlèvement (le ramassage est effectué en catimini, tôt le matin ; aucune étiquette n’est apposée avant l’enlèvement, comme c’est pourtant indiqué à la Mairie).
Ils ne sont plus récupérables (alors qu’ils l’étaient avant 2010 – gratuitement - à la fourrière de l’arrondissement ; mais ça ne changeait pas grand-chose : pratiquement personne n’était au courant…)
La police refuse de prendre, dans ce contexte, une plainte pour vol (elle nous en décourage lourdement).
Même si on inscrit son nom sur le vélo, il peut quand même être enlevé.
Pendant ce temps :
La Marie de Paris fait moult campagne pour nous inciter à nous déplacer à vélo.
Les citoyens, n’étant pas avertis, pensent que leur vélo a été volé. Donc, ils en rachètent un ou se reportent sur… les vélibs (sur lesquels, pour diverses raisons, on ne peut pas sérieusement compter).
Après le passage de la fourrière, des épaves continuent à joncher les rues sur des emplacements non autorisés (étrange ! Pourquoi ne prendre que des vélos en moyen état, plutôt qu’en bon ou réel mauvais état ???).
De plus :
Le commissaire de police de l’arrondissement obtenait des points à atteindre son quota d’enlèvements et la police revendait les vélos enlevés lors de ventes de charité (je ne sais pas si c’est encore le cas).
Je ne suis pas juriste, mais il est évident qu’il y a beaucoup de failles dans cette pratique et que si on ne peut en trouver juridiquement de vraiment solides, il reste une évidente indécence politique qui peut nous permettre d’obtenir jurisprudence.
M’étant fait enlever 5 vélos dans les circonstances sus-citées (dont 3 que je n’ai jamais revus), je suis prêt à m’associer à celui qui voudra pour nous faire avoir gain de cause dans cette affaire !