Nicolas Prost a coiffé sa deuxième couronne consécutive en Trophée Andros Electrique. Il nous livre ses sentiments quant à sa deuxième saison passée au volant de son Andros Car. Nicolas, qu’il fut dur à empocher ce deuxième titre…Jusqu’au dernier virage, c’était très chaud. Je n’avais surtout pas le droit d’abandonner. Mais plus c’est dur plus c’est beau, ce titre a donc encore beaucoup plus de valeur que celui acquis l’an dernier. Je tiens particulièrement à féliciter Christophe (Ferrier, 2e ), et Franck (Lagorce, 3e). Christophe a super bien roulé, il le mérite autant que moi. Ça se joue vraiment à pas grand chose.Il fallait être vigilant aujourd’hui en raison d’une piste pas en excellent état. Comment as-tu géré cela ?Je n’étais pas dans une situation très agréable car abandonner était interdit. Je n’osais pas attaquer dans les ornières de peur de casser une roue ou un quelconque élément sur la voiture. Et donc malheureusement j’étais moins rapide. Il a fallu arriver à gérer tout ça. Mais ce deuxième titre est dans la poche. Ça fait du bien.Christophe Ferrier était prêt à se saisir de la moindre occasion…Christophe et moi étions un petit cran au-dessus, comme le montrent nos quatre pole positions respectives. J’ai été victime d’un accrochage, j’ai déjanté une fois, et lui aussi a également eu quelques abandons. Au final, ça se joue à six points. Ce n’est vraiment rien. C’était la guerre, il a vraiment fallu se battre, d’autant plus que nous avons rencontré des conditions assez difficiles sur certaines courses.Ce deuxième titre te donne-t-il envie de revenir le défendre l’hiver prochain ou bien de passer à autre chose sur la glace ?C’est un sentiment partagé. J’adore cette catégorie. J’apprécie énormément être au volant de ces voitures. Cette année, le niveau a été incroyable, avec beaucoup de pilotes comptant parmi les meilleurs Français. La solution de facilité serait de partir. Mais la solution des hommes, c’est de revenir pour le remettre à nouveau en jeu. Après, passer aux quatre motrices et directrices, dans un bon contexte, ça peut être intéressant. Mais pour l’instant je vais profiter un peu, puis je réfléchirai à tête reposée.En partenariat avec