Dans le secteur automobile, l'heure est la main tendue. Tous les constructeurs, à quelques exceptions près, tentent d'obtenir des gouvernements en place des aides qui doivent leur permettre d'affronter et surtout de survivre à la crise. Bien évidemment, chaque constructeur est en pourparlers avec les instances de son pays natal mais également avec les responsables des pays dans lequel se trouvent leurs usines.Ainsi, Renault a récemment confié qu'ils étaient en discussion avec les autorités espagnoles sur le sujet délicat de l'avenir de l'usine de Valladolid, près de Madrid. C'est carrément la pérennité du site qui est en jeu puisque Automotive News indiquait il y a quelques jours que Renault envisageait tout simplement de fermer l'usine.Le constructeur français a donc répondu à ces informations en confirmant qu'il recherchait une aide gouvernementale afin de moderniser le site qui pourrait alors accueillir la production d'un nouveau modèle mais qu'il n'était pas encore le temps de parler d'une fermeture.L'Espagne possède un des marchés d'Europe le plus sinistré et le temps où elle était l'Eldorado des constructeurs automobiles pour ses coûts du travail réduits est bien loin désormais.Faut espérer que la crise ne soit pas un alibi ...