Par Anonyme
Erreurs stratégiques ou langue de bois ? Problème 1 : RENAULT annonce que la voiture électrique (VE) est zéro émissions. Avec la production électrique Européenne, un VE en usage semi urbain émet certes environ 2 fois moins de CO2 (nous sommes loin de zéro CO2) qu’une voiture thermique classique, mais il faut rajouter les déchets nucléaires et les déchets des batteries. Voir la BD -voiture électrique et CO2- http://www.cocyane.com ou http://cocyane.chez-alice.fr/energie.html .De plus, cet avantage CO2 relatif du VE se réduit fortement en usage route et/ou comparé à un véhicule hybride. Problème 2 : améliorer les motorisations en oubliant les causes qui entrainent de la dépense d’énergie est un choix surprenant. Les causes de 1er ordre sont la masse et l’aérodynamique : voir les documents –rendement- et -énergie utile au déplacement d’une voiture-. C'est-à-dire qu’électrifier ou hybrider des voitures d’une tonne à deux tonnes revient à traiter des causes de 2ème ordre tout en ne touchant pas, voire en dégradant, les causes de premier ordre. Alors qu’il serait bien plus efficace d’alléger à outrance et de bien profiler nos voitures : voir la BD -la voiture 2 litres au cent, c’est facile-. Comment peut-on expliquer un tel discours (ZE) de la part de nos constructeurs automobiles ? Cocyane PS : Notez que des voitures extrêmement écolos ont été développées au milieu des années 80. Par exemple la CITROEN ECO 2000 ou la RENAULT VESTA : 480 kg, 27cv, 140km/h, 4places, Cx 0,186, conso 2 à 3 litres au cent… en 1987. Imaginons ces prototypes avec une motorisation électrique ou hybride…