Par Anonyme
Malgré ses engagements, le cinquième constructeur mondial licencie en Allemagne et en France sous la pression de ses actionnaires : les banques et les fonds de pensions.
Si le soleil brille encore au-dessus de l'usine Smart à Hambach en Moselle, sur les lignes de production de la petite voiture le moral des salariés se situe au niveau des chaussettes. « On se bagarrerait presque pour être sur la liste des prochains licenciés pour partir dans de bonnes conditions car l'avenir du site est plus qu'incertain », affirme Christian, six années d'ancienneté dans cette entreprise, censée représenter un fleuron « social » dans une région sinistrée par l'abandon de la sidérurgie dans les années quatre-vingt. En avril dernier, Smart a annoncé un projet de 700 suppressions d'emplois en France.