Le week-end du trio Ayari/Käffer/Perez-Companc commençait, très tôt, mal, avec deux séances d’essais libres pluvieuses vendredi 13 juillet au cours desquelles le prototype Oreca-Nissan se classait 4e et 7e, au prise avec des soucis moteur. Pas d’embellie le lendemain puisque Soheil se qualifiait seulement 9e à 2’’ de la pole position.« Nous n’avons pas pu identifier le problème moteur à temps et cela nous a handicapé durant tous les essais. Nous avons concentré nos efforts pour le trouver, du coup nous avons perdu beaucoup de temps pour améliorer les réglages du châssis », déclarait Soheil. En course, c’est le Savoyard qui prenait le départ au volant d’une voiture enfin propulsée par un moteur performant (3e temps du warm-up le dimanche matin dans un chrono plus rapide qu’en qualifications...). Mais les espoirs du prototype n°10 étaient douchés après quatre virages puisque l’Aixois était contraint d’éviter l’accrochage avec un concurrent en perdition, et terminait sa course dans les pneus. L’embardée se soldait par quatre tours perdus, le temps de rentrer au stand et de réparer un diffuseur arrière endommagé. Le calvaire de Soheil se poursuivait durant son double-relais. Un mauvais choix de pneus l’empêchait de suivre le rythme de tête. « Nous avions opté pour les pneus durs, pensant que c’était le meilleur choix sur piste sèche. Mais ils n’ont jamais pu suffisamment chauffer ». Bien que le pilote Pecom Racing parvenait à rendre l’auto à son équipier Luis Perez-Companc en 8e position, ce n’est qu’à partir de ce moment que la n°10 entamait sa remontée, enfin chaussée de pneus tendres parfaitement adaptés aux conditions de piste du jour. L’Argentin réalisait une solide prestation, bien imité par Pierre Käffer qui remontait en 6e position. Soheil terminait la course en gagnant une nouvelle place, limitant ainsi les dégâts après un début de course chaotique.Nous reviendrons ultérieurement sur les principaux résultats sportifs du week-end passé, dont cette course d'ELMS.