En bref :Tarif : 14 799 €152 ch (113 kW) à 11 000 tr/min106 Nm à 9 250 tr/minPoids tous pleins faits : 226 kgQue l’on apprécie ou non les lignes tendues des carénages de cette nouvelle GSX-S1000GT, il est difficile de rester indifférent devant cette machine. Ce « Tour de force GT », comme aime à le présenter le constructeur japonais, interpelle ainsi au premier regard. Certains verront alors dans ses galbes, l’inspiration des avions de chasse, censés avoir insufflé les profils acérés des carénages. Toujours est-il, qu’une fois alignées devant l’hôtel, nos Suzuki en imposent et relèvent d’une certaine prestance avec leur grand gabarit. Extrapolée du dernier roadster GSX-S1000, cette moto en reprend ainsi les mensurations et bon nombre de solutions techniques, les carénages en plus. Dès lors, on apprécie à ce sujet le travail des galbes qui s’enchâssent les uns dans les autres, avec ce jeu de larges facettes, pointes saillantes et autres petits ailerons aérodynamiques sur les flancs. On note aussi le jeu des finitions mates/brillantes des peintures et le bon ajustement général de l’ensemble. Le peu de tripaille électrique visible participe enfin à la qualité perçue de la machine. À l’avant, le regard lenticulaire à LED mono focus est disposé sur un plan horizontal (au contraire de la GSX-S1000), de chaque côté de l’éclairage de jour DRL qui dessine une pointe lumineuse. L’ensemble apporte du caractère et une asymétrie dans l’éclairage. Les feux de croisement sont ainsi assurés par la lentille de gauche alors que celle de droite, se chargera à votre convenance des feux de route.Ensuite, dans le prolongement de ces feux, le nouveau réservoir aux lignes évocatrices embarque dorénavant 19 l d’essence et garde une arcade plutôt fine à l’entrejambe, permettant de correctement enserrer la machine. Il surplombe le massif cadre périmétrique en aluminium déjà présent sur l’ancienne GSX-S1000F, mais embarque une toute nouvelle boucle arrière tubulaire démontable. Dans un élégant brun métallisé, celle-ci supporte une coque fuselée. De leur côté, les selles conducteur et passager ont été redessinées pour plus de confort sur les longues distances. Nos modèles de présentation étaient ensuite équipés des valises accessoires du catalogue (36 accessoires disponibles en tout), dans lesquels un gros casque intégral pouvait rentrer de chaque côté, en plus de quelques babioles. Plus bas, cette GSX-S1000GT embarque le bras oscillant aluminium que l’on retrouve depuis de nombreuses années sur sa cousine sportive GSX-R1000.Après ce petit tour d’horizon extérieur, faisons maintenant un point sur son confort en selle. Perché à 810 mm sur l’assise d’origine (un autre modèle personnalisé existe en option), je pose facilement les deux pieds à plat au sol avec mon petit mètre quatre-vingt. Le confort général parait ensuite de bon niveau, avec les jambes correctement repliées sur les repose-pieds, qui sont dorénavant recouverts de caoutchouc pour gommer un peu des vibrations de la mécanique. Situés à mi-chemin entre l’aplomb des hanches et des genoux, ceux-ci n’imposent pas une position trop fatigante à la longue. Il en va de même avec le haut du corps à peine penché sur l’avant qui donne sur le nouveau guidon, plus large de 23 mm par rapport à l’ancienne GSX-S1000F et 14 mm plus proche du pilote. Face à vous, les commodos Suzuki embarquent un joystick ou commutateur circulaire à gauche qui vous permettra de rentrer dans les menus plutôt facilement.Face à vous, la GSX-S1000GT inaugure un tableau de bord à écran TFT multifonction de 6,5 pouces qui regorge d’informations. Très lisible, y compris dans de mauvaises conditions, il adaptera à votre convenance son affichage en mode jour/nuit. En plus des classiques trips, compte-tours ou indicateur de vitesse, vous pourrez y appairer votre smartphone (en Bluetooth ou Wireless LAN) pour passer des appels et charger par l’intermédiaire de l’application Suzuki MySPIN votre musique, vos contacts ou le GPS. On retrouve ensuite, un pratique port USB à gauche de l’écran pour recharger votre téléphone. Enfin, on déplore ne pas avoir de poignées chauffantes dans la dotation de série (disponibles en option), ainsi qu’un levier d’embrayage réglable en écartement (disponible en option)… étonnant !