Nous l’avions testé en février dernier, mais cette prise en main n’était pas suffisante pour révéler tout le potentiel de cette machine. Et plutôt de caractère taquin et pragmatique, j’ai voulu voir si le X-ADV répondait à toutes les promesses faites dans sa brochure. Un essai longue durée qui reproduit et colle au plus près du quotidien de Monsieur et Madame tout le monde. Mais avant cela, il est toujours utile de faire un tour du propriétaire et de savoir ce que le X-ADV propose pour 11 499 euros. Conçu par les ingénieurs italiens du centre Recherche et Développement basé en Italie, le X-ADV bouscule tous les codes existants dans le milieu du deux-roues. Concurrent direct du T-MAX, il ajoute aussi la volonté d’aller séduire les motards et pas que les citadins. Avec ses lignes originales, il est un savant mélange entre la bouille d’un Trail avec son double optique à LED perché en hauteur et ses grands débattements et un arrière plus massif, une large selle et des bonnes poignées de maintien comme un scootériste aime avoir dans sa panoplie.Sur l’équipement de série, le X-ADV regarde du côté du passé sportif de la marque avec un tableau de bord inspiré du CRF 450 Rally avec un écran digital carré qui regroupe beaucoup d’informations : Compteur, compte-tours, indicateurs d’autonomie, jauge d’essence, horloge, date, indicateur de rapport engagé, le logo du modèle, indicateur du DCT, thermomètre et divers totaliseurs kilométriques. Tout est paramétrable avec les boutons disponibles sur le côté gauche du guidon. Il y a également placé sur le guidon un voyant pour le frein de parking, l’ABS et l’indicateur du neutre. Le système de démarrage se fait sans clé (enfin, la clé dans la poche), avec un contacteur central qui permet de démarrer et verrouiller la moto. Il y a également deux boutons permettant d’ouvrir la trappe à essence et le coffre sous selle, qui accueille un casque intégral avec prise 12 volts et lumière de courtoisie. Les habitués des scooters seront en revanche déçus de ne pas trouver un accroche sac, ni un vide-poches. On retrouve les pares mains de l’Africa twin, un frein de parking côté gauche très facile d’utilisation. Pour le passager, peu importe la configuration avec ou sans top-case, il disposera de larges poignées passagers et de repose-pieds rétractables. Pour ceux qui voudraient aller tenter l’expérience du offroad, il est possible de doter facilement le X-ADV de cale-pieds derrières les platines car l’emplacement avec le support 3 vis est déjà existant. Côté moteur, on retrouve le même bicylindre que le NC750 développant 54 chevaux à 6250tr/min pour un couple de 68 Nm à 4750 tr/min. Couplé avec la boîte semi-automatique DCT, il permet au pilote de choisir entre la gestion manuelle grâce aux palettes situées côté gauche du guidon ou bien automatique entre 4 cartographies automatiques, D ou S1 ,S2, S3 . Sur le rayon des assistances à la conduite, on regrette qu’il n’y ait pas la présence d’un Traction Control et seulement de l’ABS non déconnectable.La partie cycle est quant à elle est entièrement inédite. Accrochées à un cadre tubulaire en acier, les fourches inversées de 153 mm de débattement sont réglables en précharge et en détente et, contrairement à un scooter classique, ne sont pas dissimulées sous des caches plastiques, laissant apparaître que le guidon. Le monoamortisseur de 150 mm de débattement opte pour un système prolink le faisant dépasser sous le bras oscillant. Les jantes à rayons en aluminium de 17 et 15 pouces sont particulières car elles possèdent un débord qui permet autant d’être esthétique qu’éviter de déjanter en cas de gros choc en offroad. On finit le listing avec le double disque à l’avant de 310 mm avec étriers 4 pistons signés Nissin et un simple disque à l’arrière avec étrier simple piston. Le tout est monté sur ces fameuses jantes à rayons en aluminium de 17 et 15 pouces. Les épisodes : Le prix : Les coloris :