Jeune diplômé des Beaux-arts de Berlin, Peter Klasen s’installe à Paris en 1959. Alors que l’Abstraction de l’École de Paris monopolise les galeries, seul dans son atelier, il arrache aux catalogues et aux magazines de cinéma deux familles d’images qui, vont constituer en quelques années la base de son langage pictural.À cette époque, Peter Klasen fréquente assidûment les salles d’art et d’essai qui projettent les films de la Nouvelle Vague. Cet intérêt est essentiel dans la compréhension de sa démarche.Sans en être encore avertis d’autres peintres ébauchent aussi les fondements de la Figuration Narrative.En 1981, durant un séjour aux États-Unis, Peter Klasen s’intéresse aux graffitis plaqués sur les murs de New York. Une nouvelle opportunité se profile. Bientôt, il plaque son style sur les carrosseries de machines de course.Peter Klasen transpose son univers graphique sur les surfaces d’une Porsche 962 CK6 préparée par Kremer en vue des 24 Heures du Mans 1990.En 1998, une Porsche 911 GT2 R très spéciale remporte le Championnat de France FIA 1998 entre les mains de Jean-Pierre Jarier et François Lafon. L’artiste a hachuré la caisse de larges bandes blanches et rouges partiellement recouvertes par le trompe-l’œil d’une bâche bleue.Propriétaires d’une 911 de 1965 sur laquelle a couru Eric Van de Vijver, Basil Lefay et Jean-Charles Delecroix livrent leur voiture à l’imagination de Peter Klasen. Elle passe par Rétromobile en 2010 avant d’entamer une saison de courses historiques…L'artiste allemand détient le record d’œuvres peintes sur des carrosseries automobiles. En 2014, il abandonne Porsche pour se vouer à la robe d'une Ferrari 328 GTB ou encore d’une Tesla Model S.