Crash test : voilà pourquoi les autos des marchés émergents ont de si mauvaises notes
Certains constructeurs produisent encore des autos vieilles de plusieurs décennies dans des marchés émergents où il serait presque impossible de vendre des voitures disposant de toute la technologie actuelle, les prix étant trop élevés. Le problème, c'est la sécurité : voici ce qui arrive quand deux autos neuves (mais de conception différente) font un face-à-face.
Certains marchés émergents n'ont pas, dans la législation, de normes qui obligent les constructeurs à produire des autos avec certains équipements de sécurité. Nous ne parlons ici même pas de sécurité active, comme les aides à la conduite, mais de sécurité passive : structure déformable avec cellule centrale rigide, ESP, airbags latéraux...
Le Mexique, par exemple, ne fera entrer en vigueur ces normes qu'en 2019. En attendant, les constructeurs sont donc libres de commercialiser des autos d'une autre époque, comme cette Toyota Tsuru, qui n'est autre qu'une Nissan Sentra du début des années 90 recarrossée.
Mais quelle est la différence, concrètement, lors d'un crash, entre deux autos neuves de 2015 mais dont les conceptions ont plus de vingt ans d'écart ? L'organisme américain de crash-tests nous donne la réponse avec ce face-à-face entre la Toyota Tsuru et une Nissan Versa. Le résultat est sans appel.
Nous pourrions en tout cas faire ce parallèle avec les piètres notes reçues par les autos des marques françaises produites dans les pays émergents, même si les résultats sont un peu meilleurs grâce à une structure tout de même plus récente.
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