Des bénéfices records pour Stellantis
Quatrième groupe automobile mondial, Stellantis, né de la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler, a dévoilé ce jeudi un bénéfice net de 7,96 milliards € pour le premier semestre 2022. Un chiffre en progression de 34 %. Sur un marché automobile en difficulté, Stellantis se permet même une marge opérationnelle record de 14,1 %.
La crise ? Quelle crise ?
Selon les chiffres du premier semestre 2022 publié aujourd’hui par Stellantis, le groupe multinational a enregistré un chiffre d’affaires net de 88 milliards €, en augmentation de 17 % par rapport aux résultats de 2021 sur la même période.
Mieux encore, sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net du groupe atteint 7,96 milliards €, affichant là encore une progression de 34 % en 2022 par rapport à 2021.
Des résultats que Stellantis peut atteindre à la faveur d’une politique d’augmentation de ses tarifs sur tous les marchés, notamment en Amérique du Nord. Une augmentation des tarifs également constatée en France.
Car si les volumes de ventes sont en baisse de 7 % au niveau mondial, le groupe a enregistré une rentabilité "record" en Amérique du Nord avec une marge opérationnelle courante de 18,1 %, pour une marge moyenne sur l’ensemble des marchés de 14,1 % (10,4 % en Europe).
Un chiffre là encore jamais vu pour le groupe, qui profite à plein de l’explosion de ses ventes de véhicules électriques. En effet, les ventes de cette catégorie de véhicules sont progression de 50 % par rapport à l'exercice précédent, avec 136 000 unités vendues. Des résultats qui permettent à Stellantis de se placer à la deuxième place des ventes de véhicules à faible émission sur le marché européen, et en troisième position sur le marché américain.
Avec la forte baisse du marché auto européen au premier semestre, le groupe Stellantis a revu ses prévisions à la baisse pour l’ensemble de l’année 2022. Il envisage dorénavant une baisse de 12 % du volume de ses ventes en Europe, 8 % en Amérique du Nord, des ventes stables au Moyen-Orient, en Amérique du Sud ainsi qu’au Moyen-Orient et en Chine, et une croissance de 5 % sur la zone Inde-Asie-Pacifique.
De quoi envisager l’avenir sereinement malgré les difficultés du moment.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération