Dieselgate : Volkswagen continue de dédommager aux États-Unis
Avec son amende payée de 23 milliards de dollars et sa reconnaissance de culpabilité, on aurait pu penser que Volkswagen en avait enfin fini avec son « dieselgate » aux États-Unis. Le règlement des différentes plaintes liées à l’utilisation sur certaines de ses voitures de logiciels destinés à déjouer les tests d’émissions polluantes était lancé. Et ses voitures viciées mais remises aux normes en attente sur un parking depuis 2015 allaient pouvoir être enfin écoulées. Fin de l’histoire ? Non.
Volkswagen a peut-être fait le plus dur aux États-Unis mais il reste encore du travail avant d’oublier ce douloureux « dieselgate ». Le chéquier utilisé pour réparer les dégâts n’est pas encore prêt à être rangé. Ainsi, la marque allemande Volkswagen a accepté de dédommager à hauteur de 157,45 millions de dollars dix États américains qui le poursuivaient dans le cadre de ce scandale.
Le Connecticut, le Delaware, le Maine, le Massachusetts, l’Oregon, la Pennsylvanie, Rhode Island, le Vermont, les États de New York et de Washington voulaient obtenir des dédommagements du groupe allemand en raison des dégâts causés à l’environnement dans l’affaire des moteurs diesel truqués, et des plaintes de clients qui n’étaient pas couvertes par un précédent accord.
Le groupe a précisé que l'accord conclu évitait des poursuites "longues et coûteuses alors que Volkswagen continue d'œuvrer pour regagner la confiance de ses clients, des autorités de régulation et du public". C’est aussi une prolongation d’une procédure qui avait déjà cours.
En effet, Volkswagen avait payé 603 millions de dollars en juin 2016 dans le cadre d'un accord avec 44 États américains, plus le District de Columbia et Porto Rico, pour mettre fin à des plaintes de consommateurs. Et ce nouvel accord annoncé couvre les moteurs diesel de trois litres de cylindrée équipant des Porsche et des Audi qui n'étaient pas couverts par la précédente entente.
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