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Entretien et réparation moto: l'intendance ne suivrait pas selon la répression des fraudes

Dans Moto / Pratique

André Lecondé

Entretien et réparation moto: l'intendance ne suivrait pas selon la répression des fraudes

C'est un point noir sur lequel insiste la dernière enquête d'une DGCCRF que le commun des mortels connaît sous le terme générique de répression des fraudes. Pour l'organisme, être motard ou scootériste c'est l'assurance de se faire avoir à la moindre opération d'entretien. Un bilan que conteste le patron du CNPA version moto, soit le clan des professionnels.


Le fonctionnaire de la DGCCRF n'a pas vocation à être un boute en train. Et lorsqu'il s'en va voir un professionnel de la moto, il a des yeux partout. Récemment, lui et ses collègues ont passé au crible pas moins de 1 000 garages ayant vocation à bichonner nos deux roues motorisés, et ils en sont revenus pour le moins critique. Figurez-vous qu'au bilan, 54% de ces entreprises vivent dans le péché du manquement. Un travers qui est même une sortie de route en Île de France où là, pas moins de 76% d'entre eux sont en faute.


Concrètement, des anomalies ont été actées dans plus de 54% des 1 007 garages visités, délivrant 887 avertissements, 72 procès-verbaux et 63 injonctions. De quoi s'inquiéter sur la la loyauté des pratiques commerciales dans le secteur de l'entretien-réparation des deux-roues motorisés. Pour autant, la DGCCRF rassure en insistant sur le fait que les manquements relèvent "davantage de négligences et d'un certain laxisme que d'une volonté délibérée de s'affranchir des obligations réglementaires". Ce qui va du manque d' information sur les prix des prestations d'entretien-réparation, de l'étiquetage des véhicules neufs et d'occasion à la mauvaise tenue du registre de police... Lorsqu'il existe.


Entretien et réparation moto: l'intendance ne suivrait pas selon la répression des fraudes


Une situation qui n'a pas manqué de faire réagir le défenseur des professionnels pour les deux roues motorisés, ci-devant Jean-Claude Hogrel. Il prend acte, certes, de la conjoncture, mais précise qu'avant c'était bien pire, surtout pour ce qui est de la commercialisation des accessoires non homologués ou, encore, des opération de débridage. Puis il précise : « je comprends qu'il y ait des lacunes sur le respect de la réglementation, surtout dans les petites structures. Aujourd'hui, pour être rentable, il faut être en sous-effectif et il devient alors difficile d'être rigoureux sur tout ». Reste au motard et au scootériste à être attentif.


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