Il est vingt-deux, l’heure de minuit chicanes.


Ce soir j’ai envie de vous soumettre une analogie. Entre l’art et la course automobile. Notamment tournée vers ceux ou celles qui trouveraient idiot de « tourner en rond » sur un circuit automobile tout en vouant une passion sans borne à l’art. Comme je suis des deux bords et que mon esprit conciliateur cherche parfois des tours de passe-passe, voilà comment je vous propose de m’y prendre. En évoquant la boucle.


Admettons que sur un circuit (qui plus un ovale, comme celui de notre photographie) les pilotes tournent tournent en rond. Effectuant des boucles. Il m’a semblé que dans l’art, surtout lorsqu’il est à proprement parler contemporain, il tourne tourne en rond également. Tant dans le dénommé spectacle vivant que dans l’art tout court, soit tout art. Et jusque dans la littérature. Ce qui irrite d’ailleurs souvent les détracteurs de la création contemporaine.


Quelle conciliation possible, dès lors ? Tout simplement en considérant que, parfois, un spectacle vivant n’est ni plus ni moins soporifique qu’un GP de Formule 1 dénoué du moindre intérêt. Faute de dépassement, par exemple. Comme en art, somme toute, lorsqu’il ne se surpasse pas pour produire, quand bien même à partir de boucles, quelque chose de proprement nouveau.


Sur ce, à demain soir.