FFMC: 40 000 manifestants mi-avril ont dit "non" aux 80 km/ h

Suite à l'abaissement à 80 km/ h de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire français, mesure annoncée par Édouard Philippe le 9 janvier dernier, la grogne monte chez les motards mais aussi les automobilistes, tous opposés à cette mesure vue non pas comme un moyen de baisser le nombre de tués sur la route mais de mettre en place un nouvel arsenal répressif. De nombreuses manifestations se sont déroulées dans l'hexagone depuis janvier dernier. D'après la FFMC (Fédération Française des Motards en Colères), les 14 et 15 avril, ce sont plus de 40 000 manifestants qui sont descendus dans les rues pour dire NON au 80 km/ h.

Ils ont dit

France Wolf, co-coordinatrice de la FFMC: « Les usagers de la route ne décolèrent pas. Les élus de la République non plus, qui interpellent chaque fois plus nombreux le gouvernement. Nous, nous ne pouvons pas ignorer l’ampleur de cette mobilisation... La FFMC appelle donc à nouveau à se mobiliser et à amplifier la contestation afin de construire enfin une politique de sécurité routière avec les usagers de la route et non contre eux ».

Daniel Quéro, président de « 40 millions d’automobilistes: « Comme l’ont démontré les sondages, les Français sont très majoritairement opposés à cette mesure, parce qu’ils savent qu’elle ne permettra pas d’orienter à la baisse le nombre de tués et de blessés sur nos routes. En revanche, ajoutée à un arsenal répressif très performant, la nouvelle réglementation ne manquera pas d’assurer un surplus de revenus très confortable pour l’État, grâce aux amendes des radars « mobiles mobiles » confiés à des sociétés privées ».