Fiat 500X restylée: les premières images live de l'essai + impressions de conduite
Pierre-Olivier Marie , mis à jour
La Fiat 500X arrive à mi-carrière et, sous la pression d'une concurrence toujours plus affûtée, doit passer par la case restylage. Si sa partie extérieure évolue peu, l'auto mettra en avant des moteurs et équipements de sécurité inédits pour attirer l'attention de la clientèle. Découvrez ci-dessous les premières images de notre essai tournées en live dans la région de Turin.
La catégorie des crossovers citadins est l’une des plus dynamiques actuellement, puisqu’elle compte une quinzaine de représentants, de la Renault Captur à la Hyundai Kona, en passant par les Citroën C3 Aircross, Peugeot 2008, Seat Arona et autres Volkswagen T-Roc. Tous ces modèles ont d'ailleurs récemment fait l'objet d'un comparatif géant organisé par Caradisiac.
Vidéo tournée en live le 6 septembre 2018. Replay ci-dessus.
Du beau monde, donc, ce qui rend les performances commerciales de la Fiat 500X d’autant plus méritoires : l’italienne figure dans le Top 30 des ventes globales en France depuis le début de l’année, et est aussi l’un des best-sellers de la catégorie en Europe.
Arrivée à mi-carrière (elle a été lancée fin 2014), l’auto n’en a pas moins besoin de passer par la case restylage pour résister aux coups de boutoir d’une concurrence toujours plus affutée.
Un rajeunissement qui concerne autant la forme que le fond, puisque la 500X évolue à la fois extérieurement (feux à LED, boucliers redessinés...) et techniquement. Au programme figurent une dotation de confort et de sécurité améliorée, avec en série sur toutes les versions des systèmes de reconnaissance automatique des panneaux (un écran d'affichage au tableau de bord avertit le conducteur des limites à respecter) et d'alerte de franchissement involontaire de ligne (alarme visuelle doublée d'une correction automatique au volant).
Sous le capot, on note l'apparition d'une nouvelle gamme de moteurs essence turbocompressés, dite Firefly, d'une cylindrée unitaire de 0,33 l. Le 1.0 3 cylindres, objet de notre essai, développe 120 ch. Le haut de gamme essence est un 1.3 150 ch (couple de 270 Nm), uniquement associé à une boîte automatique double embrayage à 6 rapports. Des diesels 1.3 (95 ch), 1.6 (120 ch, boîte manuelle ou automatique) et 2.0 (150 ch, uniquement disponible avec boîte auto 9 rapports et transmission intégrale) complètent l'offre.
La nouvelle gamme 500X est disponible dans les concessions Fiat depuis le 28 août, à des tarifs qui démarrent à 18 990 €.
Premières impressions au volant
La présentation d'une nouvelle famille de moteurs est toujours un événement chez un constructeur, et notamment pour une marque comme Fiat dont le bicylindre TwinAir ne constitue pas à notre sens la plus grande réussite des dernières années...
Le Firefly seprésente comme l'héritier - au moins spirituel - du célèbre Fire, écoulé à quelques 30 millions d'exemplaires en 30 ans. C'est dire l'importance de l'enjeu industriel pour le groupe FCA, qui dans la gamme Fiat en réserve donc la primeur à la 500X (après le Jeep Renegade restylé essayé au mois de juin). Fort d'un couple de 190 Nm à 1 750 tr/mn, valeurs à comparer au 152 Nm à 4 500 tr/mn du 1.6 110 ch atmosphérique qu'il remplace au catalogue français, ce moteur propulse la 500X avec aisance et dans une sonorité bien maîtrisée, avec ce grognement typique des 3 cylindres. La voiture fait preuve d'aisance sur ville comme sur route, et on apprécie que son comportement routier s'apparente à celui d'une berline. Toutefois, si l'auto vire à plat, elle fait payer ces bonnes dispositions par une certaine raideur de suspension.
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