Ford va licencier partout dans le monde
Chez Ford, ça ne semble plus aller très fort. L’ovale bleu ne tourne plus très rond et semble être entré dans un cercle vicieux alimenté par le ralentissement des marchés automobiles américain et chinois. La marque qui est dans le premier carré des groupes automobiles doit faire des économies et améliorer sa rentabilité, ce qui est synonyme de compression du personnel. Un triangle infernal que regarde avec angoisse le site de Blanquefort qui emploie notamment un certain Philippe Poutou. Un candidat au licenciement ?
La nouvelle est comme un coup de tonnerre et a de quoi déclencher les foudres des personnels de Ford. Le constructeur envisage en effet de se séparer de 10 % de ses effectifs répartis dans le monde. Comme ces derniers sont estimés à 202 000 personnes, ce sont donc 20 000 d’entre elles qui sont susceptibles de passer à la trappe.
En début d’année, le constructeur de Dearborn avait pourtant annoncé le recrutement de 700 salariés dans l’État du Michigan afin de calmer la colère du nouveau Président des États-Unis. Donal Trump voyait en effet d’un mauvais œil la délocalisation au Mexique. Mais la réalité a rattrapé Ford dont son président Mark Fields est sous la pression des actionnaires. L’objectif ? Mettre en œuvre une cure d’austérité qui permettrait d’économiser quelque trois milliards de dollars dès cette année.
Les choses ne s’annoncent pas simples pour Ford qui doit faire face à la fois au recul de ses ventes et à une hausse de 7 % de ses coûts, principalement à cause d’une hausse des prix des matières premières, des contrats de garantie de qualité et des investissements. Par ailleurs, les experts affirment que 2017 serait la première année de baisse des ventes de voitures depuis 2009 aux États-Unis.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération