Lancé en 1957 pour contrer l'invasion des machines anglaises sur le territoire américain, le premier Sportster de Harley Davidson était une machine moderne, légère, puissante et (modérément) sportive. Pour le meilleur et pour le pire, cette lignée est devenue un des best-sellers sans réelle évolution technique jusqu'à sa disparition en 2020. Son vénérable bloc “Evolution”, apparu en 1986, étant incapable de répondre à la nouvelle norme antipollution Euro5... Du coup, HD a décidé de reprendre la recette du modèle originel pour le millésime 2021 de Sportster : 121 ch pour 228 kg, moteur ultra moderne, châssis modulaire, électronique de pointe et look décalé... Bref, du jamais vu ou presque.
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Comme chaque année, c'est Harley Davidson qui ouvre le bal des nouveautés motos de l'année suivante, et pour 2016, la marque américaine s'est concentrée plus particulièrement sur sa gamme Dark Custom. Une philosophie qui permet au motard de sortir son côté « badass ».
Suite à notre entretien avec Gérard Staedelin, nous avions appris que sur le podium des ventes d'Harley-Davidson se trouvait le Sportster Forty-Eight, une des entrées de gamme 1200 de la marque américaine. Si on ajoute à cela l'apparition de quelques améliorations depuis notre dernier essai, il était temps pour nous de nous repencher sur une de celles qui font battre le cœur des Français.
Qui dit Harley, dit forcement la gamme Sportster. D'ailleurs cette dernière, qui s'est largement étoffée ces dix dernières années, a présenté en 2009, la 883 Iron. Une version encore plus « badass » que sa 883 R. Présentée sous forme de « Dark Custom », la Iron a su trouver rapidement sa place au sein de la grande famille américaine.
A défaut de s'être imposé comme un généraliste ouvrant ses concessions à une nouvelle clientèle qu'un XR 1200 aurait attiré, Harley-Davidson a opéré une sérieuse opération de drague du côté de la gente féminine, dont on aurait tort de sous-estimer le potentiel en matière de part de marché.
Qu'on se le dise, Harley-Davidson aime l'Europe et compte bien s'y ancrer en présentant à la clientèle du vieux continent des produits qui collent à ses habitudes. Pour autant, le blason de Milwaukee ne renie en rien cet enivrant parfum du nouveau monde qui émane d'une gamme qui semble figer depuis des décennies.
Harley Davidson est passé maître dans l'art d'accommoder les restes et de servir le tout avec un parfum irrésistible d'authenticité, enrobé d'un ensemble de produits dérivés aussi variés que de qualité. Une recette déclinée à satiété donnant l'aspect d'une gamme sans surprise mais au succès commercial avéré.
L'essai d'un attachant 883 Iron qui offre un morceau de choix de la légende de Milwaukee pour un prix d'ami, nous avait laissé comme un goût d'inachevé. La faute à quelques détails qui deviennent essentiels au fur et à mesure que les kilomètres s'égrènent, d'autant plus agaçants qu'ils venaient perturber un ensemble tout dédié au plaisir des sens.
Les réprésentants gaulois de l'enseigne très yankee Harley Davidson nous ont donné l'occasion de chevaucher leur dernier cheval de fer justement appelé Iron. Une entrée de gamme de la famille ombrageuse des Dark Custom qui, tout de suite, et avant même tout mouvement, attire la sympathie avec un tarif serré: 8 280 euros.
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