General Motors : encore des pertes en Europe, Opel met en cause le Brexit
General Motors a fini l'année 2016 en trombe avec une troisième place des constructeurs consolidée et de solides résultats aux Etats-Unis. Oui mais voilà, tout n'est pas rose et la situation en Europe reste problématique. Le Brexit serait toutefois le responsable des pertes engendrées par la filiale européenne de General Motors.
Marge opérationnelle de 10 % (ce qui est plutôt bon), ventes en hausse et 12 milliards de résultats opérationnels sont des données qui ont fait plaisir à Mary Barra, la patronne de General Motors. Il reste cependant ce mauvais élève chez GM qui est l'Europe. Un chiffre à lui seul résume la galère européenne de General Motors : depuis l'an 2000, General Motors a investi plus de 15 milliards de dollars en Europe, sans succès.
Les pertes se sont accumulées au fil des ans mais General Motors espérait un retour à l'équilibre l'an dernier. Objectif manqué puisque les pertes en Europe ont été de 300 millions d'euros. Evidemment, tous les regards sont tournés vers Opel et sa branche anglaise Vauxhall, le patron du constructeur à l'éclair ayant déjà répondu : les 300 millions de pertes seraient à mettre sur le compte du Brexit et de la livre sterling qui a fortement perdu de sa valeur.
Pourtant, dans les chiffres, les résultats d'Opel ne sont pas mauvais. La marque a progressé de 4 % l'an dernier en Europe et les nouveaux produits semblent plaire. Le problème est qu'Opel n'a pas su profiter au maximum du dynamisme du marché européen (qui a frôlé les + 7 % en 2016). Si l'on ajoute à cela une image de marque toujours un peu floue et pas forcément évidente face à d'autres poids lourds comme Ford, on se dit qu'Opel et Vauxhall ne sont pas encore sortis d'affaire.
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