Harley-Davidson : Donald Trump a toujours la dent dure contre Harley.
Depuis juillet dernier, le président des États Unis Donald Trump ne décolère pas contre son compatriote Harley-Davidson. Pris dans la guerre commerciale déclenchée par le pensionnaire de la Maison Blanche contre le reste du monde, le constructeur, pour éviter les dégâts collatéraux, a décidé de délocaliser. Provoquant l’ire du président qui a toujours la dent dure contre Harley. La preuve avec ce dernier tweet.
On rappellera que pour protéger l’industrie et l’ouvrier américains, Donald Trump a mis en place des taxes douanières sur les produits importés. Ce qui a évidemment provoqué une riposte du même acabit sur les produits américains de la part des pays concernés. Les firmes touchées ont logiquement décidé de jouer la carte de la mondialisation en délocalisant leur production pour limiter les dégâts. Dans le cas d’Harley-Davidson, les sites industriels situés en Australie, en Thaïlande, en Inde et au Brésil vont donc être sollicités pour produire et exporter vers l’Europe les motos qui quittaient jusque-là les États-Unis.
Une démarche ressentie comme une véritable trahison de la part de Donald Trump. Ce dernier s’en est à nouveau pris au blason de Milwaukee au travers d’un tweet : "de nombreux propriétaires de Harley Davidson prévoient de boycotter l'entreprise si la production part à l'étranger. Parfait !" Il poursuit : "la plupart des autres sociétés viennent vers nous, y compris des concurrents de Harley qui a pris une très mauvaise décision". "Les États-Unis joueront bientôt sur un pied d'égalité" avec les autres pays, a conclu Donald Trump. Le ressentiment n’est pas nouveau et l’espoir de voir de « nouvelles sociétés » arriver pour compenser la délocalisation réitérée. Mais on attend toujours quelque chose de concret.
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