Hydrogène : Toyota persiste et signe
Toyota est un des précurseurs de l'hydrogène avec la Mirai, l'une des premières autos à avoir des volumes suffisamment grands pour ne pas tomber dans l'oubli. Mais la marque nippone ne veut pas en rester là. Elle va passer la vitesse supérieure avec de gros investissements.
Actuellement, l'hydrogène aurait besoin d'un sacré coup de pouces des pouvoirs publics et des industriels pour enfin connaître l'essor que certains prédisent. Mais en attendant, les technologies coûtent cher, le carburant est plus compliqué à stocker que du sans-plomb et les stations de distribution se font rares. Il n'y a donc pas grand-chose qui pourrait rassurer l'acheteur qui aurait les moyens de mettre plus de 50 000 € dans un véhicule à pile à combustible.
Toyota, qui commercialise la Mirai depuis quelques années, en est bien conscient. La marque japonaise va sensiblement augmenter ses capacités de production. Le constructeur veut ainsi passer de 3000 unités annuelles de voitures hydrogène à… 30 000, après 2020.
Pour y parvenir, Toyota va agrandir son usine d'Honsha et ajouter également une ligne d'assemblage à Shimoyama, où sont produits, notamment, les réservoirs d'hydrogène, qui demandent une attention toute particulière du fait de la dangerosité de ce carburant.
En multipliant sa production de véhicules par dix, Toyota devrait pouvoir baisser le tarif de son offre hydrogène qui est pour le moment autour des 60 000 €. Rappelons également qu'en France, actuellement, seulement une quinzaine de stations (dont certaines réservées à des professionnels) d'hydrogène sont ouvertes.
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