Infos circuit : Lédenon (30)

Olivier Breselec Le 21/02/2008 à 16:30

C'était en Octobre dernier, notre essayeur maison (Aymeric) décidait de prendre du bon temps au guidon de son missile lors d'un stage de pilotage sur piste. Si vous souhaitez revivre l'intégralité de son aventure et profiter de magnifiques photos, je vous invite à retrouver sa news en suivant ce lien.

Mais là n'est pas le sujet. Nous allons aujourd'hui parler plus particulièrement du circuit sur lequel il a réalisé son stage. Il s'agit du circuit de Lédenon, dans le Gard. Vous savez, là où il fait toujours beau et où les phrases finissent en «‘tain con !!»... ou presque.

Localisation & historique

Le circuit de Lédenon est, d'après son site officiel, le circuit le plus vallonné, le plus sinueux et le plus technique des circuits de France. Rien que ça...

Création du couple Bondurand, le circuit de Lédenon fût homologué le 16 Juin 1973 après 3 longues années de construction. A la base du projet, il s'agissait d'un piste de cross comme en témoigne son tracé. Il a aussi la particularité de tourner dans le sens antihoraire ce qui est unique en France à ce jour.

Aujourd'hui, il reçoit de nombreuses compétitions auto et moto comme la Coupe de France PROMOSPORT (motos), le Championnat de France SUPERBIKE (motos), les Super Séries FFSA (autos), le Championnat de France Endurance (motos),...

Pour vous situer rapidement le circuit, il se trouve à 20 kms de Nîmes, 70 kms de Montpellier, 140 kms de Marseille, 240 kms de Lyon ou encore 300 kms de la ville rose, Toulouse.

Caractéristiques techniques

Longueur de la piste : 3150 mètres.
Largeur de la piste : entre 9 et 12 mètres.
Nombre de virage à droite : 5.
Nombre de virage à gauche : 7.
Champs Alfano : 2.
Record de piste absolu : 1'24''282 par Patrick Piot sur une Yamaha R1

Pour ceux qui n'y sont jamais allé, le circuit se compose des virages suivant :

Le Triple Gauche : le plus célèbre virage de la piste et véritable âme du circuit, il se compose en un long virage gauche se refermant à deux reprises (donc quelque part 3 virages en un seul, d'où le nom)
Le Virage du Pont : succédant au Triple Gauche, le virage du pont est un long droit, se négociant en entrant dans la courbe en pente (6% de déclivité), puis la réaccélaration se fait en une forte montée.
La Carrierasse : un nom dur pour un virage qui l'est aussi : quasi en aveugle car en légère déclivité, il s'agit d'un quasi 180° gauche. Il se termine par le début d'une grande et impressionnante descente (commençant à 12% pour finir à 7%)
Le Camion : pas le virage le plus difficile mais peut être le plus impressionnant : le Camion est un virage droite d'environ 45° qui se négocie à la fin de la grande pente, permettant des vitesses d'entrée élevées, demande contrôle et stabilité car il débouche directement sur le virage suivant.
Le Cavalet : succédant au virage du Camion, le Cavalet est un virage crucial tant il casse la vitesse car marquant le début d'une grande montée (10% de pente). Il s'agit d'un virage droite qui marque le début de la dernière partie haute du circuit.
Le Gauche : pas réellement difficile mais important pour bien se positionner pour le virage suivant, le Gauche marque aussi la fin de la côte, bien que l'on reste en légère montée.
La Servie : un vrai casse tête que ce virage. Difficile à aborder, tortueux, ce grand gauche marque une grosse perte de vitesse et doit être bien négocié pour profiter au maximum de la descente finale.
La Descente : pas vraiment un virage en soit, mais un enchainement de changement d'appuis. Descente très marquée, stressante à négocier selon les cas car on accélère à plus ou moins pleine charge mais jamais en étant parfaitement droit et toute mauvaise manœuvre peut se payer cher.
La Cuvette : la cuvette est un célèbre virage gauche 90° qui marque à la fois la fin de la grande descente et le début de la non moins célèbre montée. Il demande d'une part de maîtriser son freinage car on arrive en pente marquée sur une zone bosselée et parfois un peu sale, mais de savoir aussi passer suffisamment fort pour profiter de l'élan dans la montée sous peine d'aborder la ligne droite des stands à une vitesse trop faible.