Insolite : l'adepte de la pousse mis à l'index par les gendarmes
C’est un comportement que l’on identifie sous la technique dite « de la pousse ». Des moments vécus à un instant ou à un autre de notre vie d’automobiliste, et notamment en étant suivi par des routiers qui ont oublié d’être sympas car trop pressés. En soi, ce n’est pas une infraction. Sauf lorsque l’on s’est choisi des gendarmes comme victimes…
Un manque de discernement dont se souviendra un jeune automobiliste qui circulait sur la RN 1 à l'Etang-Salé en direction de St-Pierre. Nous sommes sur l’Île de la Réunion. À bord d'une Seat Ibiza blanche, l’excité est arrivé à hauteur d'une Mégane Break pour mieux lui lancer des appels de phares et allumer ses feux de détresse. Autant de signaux invitant le conducteur du break à "pousser".
Une proposition qui n’a pas été suivie d’effet. Et pour cause, la Megane Break était un véhicule banalisé de la gendarmerie en patrouille. Cependant, le conducteur de 20 ans a poursuivi son chemin en réitérant ces appels avec d'autres usagers.
Un manège qui a fini par agacer, si bien que les gendarmes ont fait usage de leurs signaux sonores et lumineux pour le calmer. Résultat ? Le jeune conducteur a pris la démarche comme une invitation à la course. Une chevauchée avec des pointes à 170 km/h. Les gendarmes cesseront toute poursuite mais non sans relever la plaque d'immatriculation de la Seat.
Quelques minutes plus tard, c’est aux abords d’une station que la patrouille retrouve le jeune chauffard. Après avoir fait des recherches, les militaires découvrent que le conducteur de 20 ans, domicilié à St-Pierre, est titulaire d'un permis probatoire. Il présente également aux moments des faits un taux d'alcoolémie de 0,39 mg/l proche du seuil délictuel.
Pour toute explication, l’intéressé a déclaré qu'il pensait que la Mégane avait accepté le défi et que dans l'euphorie de la vitesse, il n'a pas vu le gyrophare bleu ni entendu le deux tons. Il en est quitte pour une contravention pour conduite sous l'emprise d'un état alcoolique et il sera poursuivi pour vitesse excessive. Laissé libre, il a été conduit chez lui par son frère qui a repris le volant.
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